De l'usage d'une clause de rachat au gré de l'émetteur dans le contrat obligataire : déterminants et valorisation
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Rennes 1Disciplines:
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La clause de rachat au gré de l'émetteur est présente dans près de 30% des contrats obligataires non-convertibles (Banko et Zhou, 2010). Notre recherche est concentrée sur l'utilité de l'inclusion d'une clause de rachat classique et englobante dans un contrat obligataire. Sur des données américaines, nous constatons un rendement significativement plus élevé de 107 points de base pour les obligations munies d'une clause classique. La clause englobante, dite make-whole, apparaît gratuite. Trois facteurs influencent l'attrait pour la firme d'une clause de rachat : la taille de l'entreprise, la notation et le risque des affaires. La décision de racheter est favorisée par une baisse des taux, une trésorerie positive et un ralentissement de l'activité. La valeur de la clause est aussi étudiée théoriquement afin de caractériser le timing d'exercice de l'option de rachat. Les approches moderne et traditionnelle sont comparées. Nous montrons que l'exercice de la clause à l'atteinte du call price n'est pas forcément optimal. Nous prennons additionnellement en compte le risque de défaut de l'obligation. Les firmes aux notations faibles peuvent obtenir une clause de rachat classique à un tarif raisonnable. A l'opposé, l'incidence du taux d'intérêt sur la valeur de l'option devient prééminente lorsque le risque de défaut s'affaiblit. Aussi, les firmes dont la qualité de signature est élevée, souvent de taille plus importante, souscrivent de préférence à la clause englobante.