Contribution à la connaissance de la performance financière mesurée en normes IFRS
Institution:
Bordeaux 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Thanks to IFRS, accountancy is no longer a dry matter exclusively reserved for accountants. Everybody is interested in it. Even politicians make reference to it in their speeches. For IFRS, which are manadatorily implemented by Eurpean listed companies in their consolidated financial statements since 1st january 2005, financial performance measurement is considered as a strategic stake. After more than twenty years of existence, the IASB conceptual framework, which privileges the investors, is based on the most simple agency theory : analysis the relationships between a principal (investor) and an agent (manager). Is this framework, source of short term vision and of volatility in financial statements, still adapted to the current stakes of our society (particularly in a period of crisis) ? The inclusion of finance in the accounting scope re-launches the debate on fair value and, more widely, on two accounting approaches : the balance sheet approach from which the comprehensive income is issued, and the profit and loss approach. These different concepts of accounting make us question the role of a firm. Can we consider an enterprise as an addition of portfolios for the benefitof privileged stakeholders (investors) ? Or, on the contrary, is its role larger : wealthe creation for the benefit of all stakeholders ? Our research aims to prove that it is urgent to come back to the fundamentals of financial management ; understanding and analyzing the operational performance through the business model of a company. IFRS standards on sector data and on cash flow statements are very useful to reach this goal since they allow for the determination of long term sustainable operating performance indicators.
Abstract FR:
Grâce aux normes comptables internationales, la comptabilité n'est plus une matière aride réservée aux seuls comptables. Elle intéresse tout le monde. Même les hommes politiques y font référence dans leurs discours. Les normes internationales d'information et de reporting financier, d'application obligatoire à compter du 1er janvier 2005 aux comptes consolidés des groupes cotés européens, considèrent la mesure de la performance financière comme un enjeu stratégique. Après plus de vingt ans d'existence, le cadre conceptuel de l'IASB, qui donne une place privilégiée à l'investisseur, est fondé sur la théorie de l'agence dans son expression la plus simple : analyse des relations entre un mandant (actionnaire) et un mandataire (dirigeant). Ce cadre conceptuel, source de court-termisme et de volatilité, est-il encore adapté aux enjeux actuels de la société (particulièrement en période de crise) ? La financiarisation de la comptabilité relance le débat sur la juste valeur et de façon plus large entre deux approches de la comptabilité : l'approche bilantielle, d'où le concept de résultat global est issu et l'approche par le compte de résultat. Ces différentes conceptions de la comptabilité nous amènent à nous interroger sur le rôle d'une entreprise. L'entreprise se résume-t-elle à la gestion de plusieurs portefeuilles de titres au bénéfice d'une partie-prenante privilégiée (les actionnaires) ? Ou au contraire, son rôle est-il plus large : créer de la valeur à long terme pour l'ensemble des parties prenantes ? A travers ce travail de recherche, nous avons cherché à démontrer qu'il était urgent de revenir aux fondamentaux de la gestion financière d'une entreprise : comprendre et analyser la performance opérationnelle à long terme à travers le modèle économique (business model) de l'entreprise. Les normes sur l'information sectorielle et sur le tableau des flux de trésorerie, très utilisé par les praticiens de l'analyse financière, sont très utilies pour atteindre cet objectif car elles permettent de déterminer des indicateurs de performance opérationnelle à long terme.