Etude des déterminants de la divulgation environnementale et sociale des entreprises françaises
Institution:
NiceDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
The purpose of our study is to explore the evolution of the scope and patterns of corporate environmental and social disclosure of the French companies and to identify determinants likely to explain the strategies of communication of this type of information. Our study is based on three-tiered conceptual framework that weaves together three complementary perspectives: information costs and benefits, legitimacy theory and governance. We focus on annual and social reports of a sample SBF 120 French firms during three years2001, 2002 and 2003. We show that in spite of the promulgation of article 116 of law NRE of May 15, 2001, the environmental information disseminated by the French companies concerns a voluntary strategy. Environmental disclosure is measured using a coding instrument on a way that is similar to Wiseman (1982) and Cormier and Magnan (1999 and 2003) adapted to the legal and regulatory context French and taking account of the voluntary international initiative of standardization of these practices of reporting (the GRI). We study also the social aspect of the disclosure of French companies in order to explore its impact on the level of environmental reporting. Regarding the first purpose, results show that level and quality of corporate social and environmental reporting tend to converge over time. With respect to the second purpose, consistent with expectations, results show that information costs and benefits faced by capital market participants, governance and monitoring considerations as well as the need for firms to legitimise their activities all influence environmental disclosure. Moreover, the level of the social disclosure significantly assigns to the rise the level of environmental reporting.
Abstract FR:
L'objectif de notre recherche est double : explorer l'évolution de la qualité et de l'étendue de la divulgation environnementale et sociale des entreprises françaises et développer un modèle empirique de détermination des facteurs susceptibles d'expliquer les stratégies de communication de ce type d'informations. Notre étude est fondée sur la théorie des coûts de l'information (l'approche coûts et bénéfices), la théorie de la légitimité ainsi que certains paramètres de gouvernance qui relèvent du cadre de la théorie de l'agence. Afin de vérifier empiriquement la relation entre la divulgation environnementale et sociale et ses déterminants, il a été procédé à l'examen des rapports annuels et sociétaux des sociétés non financières du SBF 120 durant trois années 2001, 2002 et 2003. Nous montrons qu'en dépit de la promulgation de l'article 116 de la loi NRE du 15 mai 2001, l'information environnementale diffusée par les entreprises françaises relève d'une stratégie volontaire. L'outil d'analyse de la divulgation environnementale est une grille de codage, similaire à celle de Wiseman (1982) et Cormier et Magnan (1999 et 2003) adaptée au contexte légal et règlementaire français et tenant compte de l'initiative internationale volontaire de normalisation des pratiques de reporting (le GRI). Nous étudions aussi le volet social de la divulgation des entreprises françaises afin d'explorer son impact sur le niveau de l'information environnementale communiquée. En ce qui concerne notre premier objectif, il ressort de nos résultats que nous assistons à un phénomène de convergence au fil du temps dans les pratiques de diffusion environnementale et sociale. Par rapport à notre second objectif, les résultats suggèrent que les pressions des parties prenantes financières, la légitimité de l'entreprise, les coûts exclusifs à la firme de même que les coûts de collecte d'informations pour les utilisateurs et quelques paramètres de gouvernance (taille du conseil et présence de membres indépendants en son sein) influencent les stratégies de communication des informations environnementales adoptées par les entreprises françaises. En outre, le niveau de la divulgation sociale affecte significativement à la hausse, le niveau de communication des informations environnementales.