thesis

Analyse institutionnelle et organisationnelle des logiques et des fonctions du capital-risque au Japon : Amaterasu à la recherche de sa "Valley"

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Lille 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

In this thesis we focus on Japon where venture capitalism has been introduced in the 1960s. We use the comparative institutional analysis framework to identify the causes of the change in the VC economic function which is in Japon : financing later stage firms to prepare their IPO. This is very different from the US case. We find that the causes are due a historical and a regulatory setting that has been reinforced by the organizational structures adopted by the VC firms. In Japon, hierarchical Vcs are dominant and this leads them to hands off (or arm's length) financing which needs little incubation support. This lack of implication reduces the ability of certifying the issuing firms in the IPO process. We also find an evidence of the historical legacy in the fact that only the subsidiaries of the top 3 underwriters are able to reduce the underpricing at the IPO. This happens when the parent company is the lead underwriter

Abstract FR:

Notre travail porte sur le cas du capital-risque au Japon. Nous partons d'une analyse institutionnelle comparée pour déterminer les causes du changement de la fonction économique du capital-risque, à savoir l'investissement dans des firmes mûres pour préparer l'entrée en Bourse. Les causes sont historiques et réglementaires et se sont prolongées dans le mode d'organisation même des firmes de capital-risque (VC) adopté en réponse à cet environnement. Au Japon, les VC hiérarchiques dominent le secteur et cela les orientent vers un financement plutôt transactionnel de firmes mûres n'ayant pas besoin de services d'incubation. Cette faible implication réduit la capacité des VC à certifier les entreprises candidates à l'IPO. Nous retrouvons, néanmoins, une trace de l'héritage historique dans le fait que, seules les VC filiales de maisons de titres dominantes sont en mesure de réduire la décote à l'IPO, et ce, lorsque la maison mère dirige l'opération