thesis

Empirical analysis of risk taking and hedging behaviors of French firms (2004-2009)

Defense date:

Jan. 1, 2012

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Institution:

Rennes 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This thesis empirically analyzes the risk taking and hedging behaviors of 45 French listed non-financial firms over the period 2004 to 2009 using a unique hand collected panel data. The thesis consists of three empirical studies. The first study analyzes French firms’ risk taking behavior induced by CEO risk incentives. We evidence that, CEOs whose wealth portfolios consist more of options than shares and are more sensitive to stock return volatility will chose riskier financial and investment policies such as riskier R&D vs. Capital expenditures, increased firm focus vs. Diversification, higher debt ratios with shorter maturities and lower dividend payouts. The second study analyzes French firms’ foreign exchange risk hedging. We find that firms hedge their FC exposures and the hedging behavior is more visible when exposures are calculated over longer horizons. We observe that firms respond differently to negative and positive exposures and that the use of derivative vs. Non derivative hedging and its level is related to sudden and huge fluctuations in exchange rate. The third study focuses on French firms’ default risk hedging. We evidence a non-monotonic hedging behavior where the shareholders engage in hedging even ex-post of debt issue but when the level of debt and default risk becomes very high they lose the incentive to hedge

Abstract FR:

Cette thèse analyse empiriquement les comportements de prise de risque et de couverture de 45 sociétés françaises non financières et cotées sur une période s'échelonnant de 2004 à 2009 en utilisant des données de panel recueillies pour une large part manuellement. La thèse comprend trois études empiriques. La première étude analyse les comportements des entreprises induits par les incitations des dirigeants à prendre des risques du fait de leurs avoirs en options. On trouve que les dirigeants qui détiennent plus d'options que d'actions dans leurs portefeuilles mettront en œuvre des politiques financières plus risquées en investissant plus par exemple dans des dépenses en R&D, en ayant des ratios d'endettement plus élevés avec des échéances plus courtes pour les dettes. La deuxième étude s'attache à l'analyse de la couverture du risque de change par les entreprises françaises. A l'aide du même échantillon, on constate que ces firmes couvrent leur exposition de façon plus nette lorsque les horizons de calculs sont plus longs. Par ailleurs les firmes réagissent différemment selon que leur exposition est positive ou négative. De plus, le niveau et le type de couverture dépendent des fluctuations plus ou fortes et brusques des taux de change. La troisième et dernière étude porte sur le comportement de couverture de ces mêmes firmes vis-à-vis du risque de défaut. Les actionnaires semblent d'abord incités à couvrir ce type de risque, même après une décision d'endettement. Ensuite cependant cette relation devient non monotone. En effet une fois que le risque devient très élevé, les actionnaires perdent alors toute incitation à se couvrir