Le financement des entreprises publiques du secteur concurrentiel et les titres participatifs
Institution:
Université Pierre Mendès France (Grenoble)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
After a description of the french competitive public sector, its history, its economic importance and justification, the first section deals with its management : what are its goals and how efficient is the control? By applying financial and property right theories and analysing financial reports of 21 of the 26 french competitive public groups during the period 1978-1984, we come to the conclusion that public firms have a lower profitability rate than private ones. They also run deeper and deeper into debt and their managers indulge in discretionary practices. Managers give up public utility objectives and pursue an external growth strategy against government interests. To enforce appropriate behavior control must be more constraining, in other words, government property rights must be more exclusive and transferable. For instance the state can constrain managers to distribute high and regular dividends. The second section examines the solution proposed by the state which consists in issuing "titres participatifs" (a specific type of public enterprise share) and thus aims to increase the equity of public firms by calling on private investors. The lack of voting right and the type of remuneration prevent "titres participatifs" from solving the financial problem as has been confirmed by the judgement of surveyed financial analysts. Finally, by applying option pricing theory 2 pricing models are developed and empirically tested.
Abstract FR:
Après une présentation du secteur public concurrentiel : son histoire, son poids et sa justification économiques, la première partie de l'étude aborde le problème de sa gestion : à quels objectifs répond-elle et quelle est son efficacité? A la lumière de la théorie financière et de celle des droits de propriété et grâce à un diagnostic financier portant sur 21 des 26 groupes publics concurrentiels entre 1978 et 1984 apparaissent une dégradation de la rentabilité, une croissance de l'endettement et une autonomie accrue des dirigeants. Pour remédier aux pratiques discrétionnaires des managers : abandon des objectifs d'intérêt public et stratégie de croissance externe, la solution consiste en un renforcement du contrôle, une amélioration de la qualité des titres de propriété de l'Etat notamment en imposant à ses entreprises une politique de dividendes élevés et réguliers. La seconde partie examine la solution préconisée par l'Etat, c'est-à-dire l'émission de titres participatifs qui vise à reconstituer les fonds propres de ces entreprises en recourant à l'épargne publique. L'absence de droit de vote et le mode de rémunération empêchent les titres participatifs de jouer leur rôle ce que confirme le jugement des analystes financiers recueilli par questionnaire. Une analyse factorielle des correspondances permet notamment de comparer les 5 principaux titres actuellement cotés. Par ailleurs, en application de la théorie des options, une famille de modèles d'évaluation des titres participatifs est élaborée puis soumise à un premier test empirique.