Les déterminants du niveau des fonds propres dans le secteur bancaire et impact de la règlementation prudentielle
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Bordeaux 4Disciplines:
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Cette thèse traite dans le cadre de deux études complémentaires, du chois de niveau optimal des fonds propres bancaires en étudiant un échantillon de 256 banques commerciales des pays du G8. L'objectif est de déterminer les facteurs qui influencent ce choix dans le secteur bancaire, en utilisant un modèle de régression des données de panel et un modèle à équations simultanées. La principale originalité de ce travail se situe au niveau de la définition de la banque en tant que firme, et de considérer ainsi, contrairement à beaucoup d'autres études, le niveau de capital de la banque comme une variable endogène qui dépend d'un ensemble de variables exogènes qui ont été cherchées dans la théorie. L'analyse de plus près de la structure de capital des banques, permet de conclure qu'en absence de contraintes règlementaires, le niveau des fonds propres bancaires augmente avec l'augmentation du risque et de la profitabilité, tandis qu'il diminue avec l'augmentation des coûts des ressources financières (fonds propre et dettes), de la liquidité et de la croissance. Par ailleurs un ratio minimum de fonds propres pondérés aux risques, de type Bâle I, et un environnement règlementaire strict, poussent les banques à augmenter leur capital pour éviter les coûts d'une sous capitalisation. Ce qui montre l'efficacité de la règlementation à ce niveau. Cependant les résultats ne permettent pas d'aboutir à des conclusons sur les effets pervers d'une règlementation des fonds propres, notamment en matière de l'atbitrage règlementaire.