thesis

L’information diffusée par l’exploitant sur le risque nucléaire : quelle réponse aux attentes des parties prenantes ?

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Paris 9

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The objective of this research is to know if there are distances between the expectations of the stakeholders and the information disclosed by the firm on the nuclear risk in its annual report. First of all, I wonder about the motives which lead companies to disclose environmental information, by associating the theories of the legitimacy and the stakeholders. I notice then the report which the financial accounting does not allow to report the whole nuclear risk. In particular, accounting (provision and contingent liability) does not integrate the risks of uncertain occurrence with important possible damages, as the risk of nuclear accident. Consequently, this research widens the field of analysis beyond financial status to contain all the information disclosed by the firm in its annual report. I determine the expectations of the stakeholders in information on the nuclear risk, then confront these expectations with the information disclosed by the firms in their annual report. Two additional measures allow me to analyze this information. The first one which describes the information indicates that only 7% of the disclosed information about the nuclear risk in annual reports is quantitative visible information for the reader and dealing with precise objectives or with concrete programs led by the firms. The second measure deals with the quality of the information. It suggests that a lot of information wished by the stakeholders is not disclosed. All in all, the expectations of the regulating, financial and media stakeholders seem satisfied but those of the stakeholders of the environmental lobby groups would not be

Abstract FR:

L’objectif de cette thèse est de savoir s’il existe des écarts entre les attentes des parties prenantes et l’information diffusée par l’exploitant sur le risque nucléaire dans son rapport annuel. Dans un premier temps, je m’interroge sur les motifs qui conduisent les entreprises à diffuser des informations environnementales, en combinant les théories de la légitimité et des parties prenantes. Je dresse ensuite le constat que la comptabilité financière ne permet pas de rendre compte de l’ensemble du risque nucléaire. En particulier, les traductions comptables (provision et passif éventuel) n’intègrent pas les risques de survenance incertaine et aux dommages éventuels élevés, comme le risque d’accident nucléaire. En conséquence, cette thèse élargit le champ d’analyse au-delà des états financiers pour englober l’ensemble des informations diffusées par l’exploitant dans son rapport annuel. Dans un second temps, je conduis une étude pour déterminer les attentes des parties prenantes en matière d’informations sur le risque nucléaire, puis confronte ces attentes aux informations diffusées par les exploitants dans leur rapport annuel. Deux mesures complémentaires me permettent d’analyser cette information. La première mesure, à vocation descriptive, indique que seulement 7 % de l’information diffusée sur le risque nucléaire dans les rapports annuels est une information chiffrée, visible pour le lecteur et traitant d’objectifs précis ou d’actions menées par les exploitants. La deuxième mesure traite de la qualité de l’information. Elle suggère que de nombreuses informations souhaitées par les parties prenantes ne sont pas diffusées. Au total, les attentes des parties prenantes régulatrices, financières et, dans une moindre mesure, médiatiques semblent satisfaites tandis que celles des associations du secteur le seraient très imparfaitement