thesis

Organisation et contrôle des filiales des multinationales : une approche en termes de risque

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Pau

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

In a globalized world, overseas investments must be managed carefully in order to suit the transactional and institutional framework of the host country. At the international level, firms need to take into account a large panel of risks in their business management (such as political and social instability, expropriation and nationalization of foreign investments, opportunism of local partners). In this thesis, we analyze the foreign market entry strategy of multinational firms, and the control mechanisms of their subsidiaries coping with the level of the country risk. We combine a quantitative study based on a sample of 1021 Japanese subsidiaries and a qualitative approach based on the study of 12 French multinational firms. We find that the organizational architecture (wholly owned subsidiary versus international joint venture) and informal control mechanism of subsidiaries abroad are influenced by the degree of country risk. However, the use of formal control tools does not depend on the risk levels. Furthermore, in order to analyze the management of international business through the mobility of executives, we have used a qualitative comparative analysis (QCA), which is a new and still seldom used method in management. Our research shows that beyond the nature of the activity, the subsidiary type or the country risk, the subsidiary size impact expatriation practices to control activities abroad.

Abstract FR:

Le développement des activités hors des frontières nationales, dans un contexte de globalisation, doit être encadré pour s'adapter aux contextes transactionnels et institutionnels des pays hôtes. A l'international, les entreprises sont souvent confrontées à une diversité de risques pays (risque d'instabilité politique & sociale, risque d'expropriation, de nationalisation d'investissements étrangers, risque économique et financier, risque d'opportunisme des partenaires locaux) qu'elles tentent d'intégrer dans leur processus de gestion des activités. Dans cette thèse, nous analysons la stratégie internationale des multinationales dans le choix du mode d'entrée des marchés étrangers et des mécanismes de contrôle des filiales selon le niveau du risque pays. Nous combinons une étude quantitative sur un échantillon de 1021 filiales japonaises à l'étranger et une approche qualitative sur le cas de 12 multinationales françaises. Nous établissons que l'architecture organisationnelle (filiale 100% ou coentreprise internationale) et les mécanismes informels de contrôle des filiales à l'étranger sont influencés par le degré du risque inhérent au pays d'accueil. En revanche, la mobilisation des outils formels de contrôle ne dépend pas du niveau du risque. Par ailleurs, pour étudier la gestion des affaires internationales par la mobilité des cadres, nous utilisons une analyse quali-quantitative comparée (AQQC), méthode jeune et peu utilisée en Sciences de gestion. Notre recherche montre que, au-delà de la nature de l'activité, du type de filiale ou du risque pays, la taille de la filiale est une condition nécessaire à l'expatriation comme moyen de contrôle des activités à l'étranger