Antecedents and effectiveness of actors' responses to institutional expectations : U.S. publicly traded firms dealing with financial markets' expectations about corporate governance and strategy
Institution:
Jouy-en Josas, HECDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Drawing on institutional theory, one of the leading theories in organizational analysis, this dissertation attempts to enhance our understanding of the antecedents and effectiveness of conformity to norms. A dynamic explanatory framework first explains why actors can conform selectively to norms and links up three major imensions of social evaluation norm multiplicity, and hierarchy as well as actors' past behavior to explain within a unified approach how actors can deal with multiple norms over time and the consequences of their conformity actions in terms of external support. Then, this dissertation uses a sample of Fortune 500 U. S. Firms to test in two studies several arguments on the antecedents and effectiveness of conformity to the share repurchase norm in the post 1998 period, taking into account firms' conformity to other norms (i. E. , alignment, monitoring and scope). Results from the first empirical study show that conformity to the alignment norm (CEO stock options and equity) negatively impacts share repurchases. The separation of the CEO and chairman positions (a component of the monitoring norm) does not moderate this relationship for the decision to repurchase shares, but significantly and negatively moderates it for the amount of dollars spent on share repurchase. Finally, firms which are more positively evaluated by investors are more likely to decide to repurchase their shares but their evaluation does not affect their share repurchase volume. The second empirical study shows that specialized firms which stop repurchasing their shares are not (initially) penalized by investors, while diversified firms which stop repurchasing their shares are. This study also shows that diversified firms which re-initiate their share repurchases are rewarded, like specialized firms which do so, but diversified firms will have to repurchase their shares for some time before investors stop viewing them more negatively than diversified firms which repurchased their shares one year after another.
Abstract FR:
Se fondant sur la théorie institutionnelle, une des théories phares de l'analyse organisationnelle, cette présente thèse essaie d'accroître nos connaissances sur les antécédents et l'efficacité de la conformité aux normes. En premier lieu, une approche conceptuelle dynamique examine pourquoi les acteurs se conforment sélectivement aux normes et lie trois dimensions majeures de l'évaluation sociale - multiplicité et hiérarchie des normes, et comportement passé des acteurs - pour expliquer, dans un même cadre, comment les acteurs peuvent gérer leurs relations à de multiples normes dans le temps et les conséquences de leurs actions de conformité en terme de support externe. Ensuite, cette thèse utilise un échantillon d'entreprises américaines du Fortune 500 pour tester dans deux études plusieurs arguments sur les antécédentes et l'efficacité de la conformité à la norme des rachats d'action dans la période post 1998, en prenant en compte la conformité des entreprises à d'autres normes (i. E. , alignement, contrôle et diversification métier). Les résultats de la première étude empirique montrent que la conformité à la norme d'alignement (stock options et parts dans l'entreprise du « CEO ») a un impact négatif sur les rachats d'actions. La séparation des postes de « CEO » et de « chairman » (une composante de la norme de contrôle) ne modère pas cette relation pour la décision de racheter les actions, mais la modère de façon significative et négative lorsqu'il s'agit du montant en dollars dépensé pour les rachats d'actions. Enfin, les entreprises qui sont évaluées positivement par les investisseurs ont une plus grande probabilité de racheter leurs actions, mais leur évaluation n'affecte pas le volume de leurs rachats d'actions. La seconde étude empirique montre que les entreprises spécialisées qui arrêtent de racheter leurs actions ne sont pas (initialement) pénalisées par les investisseurs, alors que les entreprises diversifiées le sont. Cette étude prouve aussi que les entreprises diversifiées qui ré-initient un rachat d'actions sont récompensées, tout comme les entreprises spécialisées, mais les entreprises diversifiées devront acheter leurs actions pendant un certain temps pour que les investisseurs arrêtent de les voir plus négativement que les entreprises diversifiées qui rachètent leurs actions année après année