Les déterminants de la formulation d’un avenir en rupture : le cas des ambitions stratégiques
Institution:
Paris 9Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Mission, vision, or strategic intent, the articulation of a radical future is identified as a source of competitive advantage and sustainable performance. An exploratory study leads us to identify a new form of discourse : strategic ambition. The first objective of our research is to solve an apparent paradox : while ambition is the most frequent type in our exploratory study, it is nearly absent in the literature. Our content analysis of 71 radical future descriptions collected in annual reports of French multinational companies between 1996 and 2004 concludes that ambition differs from mission and vision. The second objective of our research is to develop and test a model of strategic ambition disclosure. We test 8 variables collected in the literature in a 40 companies sample in three periods: 1996, 2000 and 2004. Our results show two explanations to the communication of a strategic ambition: the internal heterogeneity and the internal turbulence
Abstract FR:
Mission, vision, ou intention stratégique, la formulation d’un avenir en rupture est une des sources de l’avantage concurrentiel et de la performance durable. Une étude exploratoire a fait émerger une nouvelle forme de discours : l’ambition. Le premier objectif de notre recherche est de contribuer à résoudre un paradoxe apparent : alors que l’ambition est la forme la plus fréquente dans notre étude exploratoire, elle est quasiment absente de la littérature. Notre analyse de contenu de 71 formulations d’avenir récoltées dans des rapports annuels d’entreprises multinationales françaises entre 1996 et 2004 conclut que l’ambition est bien une forme de discours différente de la mission ou la vision. Le second objectif de notre recherche est de construire un modèle d’explication de la formulation d’une ambition stratégique. Nous testons 8 variables issues de la littérature auprès d’un échantillon de 40 entreprises que nous suivons à trois périodes : 2004, 2000 et 1996. Nos résultats font apparaître deux axes d’explications : l’hétérogénéité interne et l’instabilité interne