La fille successeur dans l'entreprise familiale non cotée : le cas du Liban
Institution:
Bordeaux 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Succession in unlisted family owned businesses is a crucial stage for both enterprise and family. It compromises the prennial business and could bring about the down fall of the family heritage. Success of the process will ensure the continuity of the family line, the survival and thedevelopment of the said business resulting in stabilityfor the employees and growth and value for the firm. Succession in family owned business was firts discussed by Christensen in 1953. Since then, many theories have been developed about this subject but none have taken into consideration either the gender of the successor or the culture of the Lebanese society. Therefore, this exploratory research highlights the impact of these two factors in succession planning and the choise of daughter successor and her socialization. Consequently, both managemnt and corporate governance are subject to be affected in the post-succession period.
Abstract FR:
La succession en entreprise familiale non cotée semble être une étape cruciale à la fois pour l'entreprise et pour la famille : elle peut remettre en cause la pérennité de l'entreprise et le déchoir de l'héritage familial. Réussir sa transmission c'est donc assurer la continuité de la lignée familiale, la survie et le développement de l'entreprise, la protection des emplois et la garantie de la valorisation du patrimoine. Depuis les travaux pionniers de Christensen (1953), le thème de la succession en entreprise familiale a été l'objet d'une littérature scientifique abondante. Cependant, le présent travail qualifié d'exploratoire, abordera ce sujet d'un nouvel angle, puisqu'il se propose d'étudier le cas particulier de la fille successeur dans un cadre géographique et culturel spécifique : le Liban. En effet, la nomination de cette dernière en tant que repreneur du flambeau est susceptible d'amener des modifications quant à la planification de la succession, aux critères de choix du successeur et à sa socialisation. Ces changements risquent même d'affecter la période critique d'après succession, le style de management avec lequel les affaires sont menées ainsi que les mécanismes de gouvernance mis en place.