L'effet de la privatisation bancaire, via l'entrée des banques étrangères, sur la performance
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Abstract EN:
Banking privatization is usually associated with the participation of foreign banks, especially in developing countries and economies in transition. They bring along an ability to develop private bank's governance mode and to overcome hurdles linked to public ownership. The know-how and skills which come on top of their disciplinary ability are advantages specific to foreign banking ownership. We examine the post-privatization performance (measured by CAMEL ratin) of 72 banks (21 privatized by foreign bank participation). Our results suggest that privatisation affects positively performance. In contrast, the participation of institutional investors and foreign banks don't lead to significant improvements in privatized bank performance. The cognitive contribution of foreign banks presents mixed effects on performance. In a second stage, we analyze the impact of changes of corporate and cognitive governance on profitability giving further consideration to efforts of the new owners to restructure the privatized banks (measured by solvability, capital adequacy, managerial efficiency and liquidity). Our results suggest positive (negative) and significant interaction between profitability and solvability, capital adequacy and managerial efficiency (liquidity).
Abstract FR:
Dans les pays en développement et/ou en transition, la privatisation bancaire est généralement associée à l’entrée des banques étrangères. Celles-ci permettent, entre autres, de développer le mode de gouvernance des banques privatisées et de surmonter les handicaps relatifs à la propriété publique. Toutefois, le rôle disciplinaire, attribué à n’importe quel autre investisseur institutionnel, n’est pas le seul leitmotiv de ce mode de privatisation. Le savoir-faire et les compétences, qui s’ajoutent à la capacité disciplinaire, sont des avantages spécifiques à la propriété bancaire étrangère. En référence au rating CAMEL, nous avons examiné la performance post-privatisation de 72 banques dont 21 banques ont été privatisées par la participation des banques étrangères. Nos résultats montrent que la privatisation et le retrait total de l’Etat affectent positivement la performance. Quand à la participation des investisseurs institutionnels et des banques étrangères, les résultats montrent un effet négatif sur la performance. L’apport cognitif des banques étrangères présente des effets mitigés selon la mesure de performance adoptée. Par la suite, nous avons analysé l’impact direct des mécanismes de la gouvernance (cognitive et contractuelle) sur la rentabilité en tenant compte de l’éventuel effet des différentes stratégies mises en place par les nouveaux acquéreurs en termes d’adéquation capitalistique, de qualité des actifs bancaires, d’efficience managériale et de liquidité. Nos résultats montrent une interaction positive et significative entre la rentabilité et les différentes mesures de performance, exception faite de la liquidité.