Les déterminants de la structure du capital et les particularités du financement dans les PME : une étude sur données françaises
Institution:
Paris 9Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The neoclassical financial theory assumes enterprises heterogeneity and unlimited access to financial resources. Small businesses (SMEs) are excluded from the financial theory that is sometimes relevant to large enterprises. However, small businesses have great influence on several economic sectors. Therefore, it’s important to understand why these firms have difficulty accessing capital. First, we notice that small businesses are quite different from larger firms. The agency problems and information asymmetries could actually be more serious. In consequence, banks may redline these firms. In this context, what are the determinants of capital structure of small businesses? How to improve their access to financial resources and particularly to debt? Corporate finance is analysed from the point of view of organizational theory and the theory of conventions, an approach which puts special emphasis on the institutional determinants of capital structure. First, different capital theories are reviewed in order to formulate testable propositions concerning the level of debt in small businesses. The sample used is a panel data of 1898 enterprises over a period from 1995 to 2002. The results suggest that most of the determinants of capital structure presented appear indeed to be relevant for French small businesses. Asset structure, commercial credits and liquidity all seem to have an effect on the level of debt in small businesses. Then, we investigate the second approach, which establishes a link between economic reality and financial reality. The goal is to identify a theoretical structure for small businesses. An analysis of data distinguishes the Auto-sector from the Overdraft sector. The segmentation by economic activity doesn’t change significantly our results.
Abstract FR:
La littérature financière est au service de la grande entreprise considérée plus performante. Les PME atypiques sont exclues du cadre néo-classique. Or, le poids des PME dans l’économie est un fait incontestable. Un enjeu particulier est associé à leur accès aux capitaux. La relation de financement banque/PME semble problématique compte tenu des asymétries d’information et des conflits d’agence. Toutefois, les organismes bancaires demeurent un pivot central dans le financement des PME. Dans un tel contexte, quels sont les déterminants de la dette bancaire ? Comment améliorer l’accès de la PME aux ressources bancaires stables ? Deux champs théoriques ont été mobilisés : la finance organisationnelle et la finance institutionnelle. Dans un premier temps, nous avons confronté les hypothèses de la théorie financière organisationnelle à la réalité des PME. Dans un deuxième temps, nous avons sollicité une approche différente basée sur le principe des conventions. Cette orientation de recherche établit un lien entre réalité économique et réalité financière. L’objectif est d’identifier un cadre théorique propre aux PME, évincées du système financier. L’étude empirique menée fait appel à l’économétrie des données de panel et à l’analyse de données. Un modèle testé sur un panel de 1898 PME françaises de 1995 à 2002 montre un impact des garanties, des liquidités et de la dette commerciale sur l’endettement bancaire. Une analyse en composantes principales et une classification ascendante hiérarchique révèlent trois régimes ou conventions de financement : Autofinancement, Endettement et Découvert. La segmentation sectorielle ne modifie pas considérablement ces résultats.