thesis

La dynamique de confiance dans un écosystème d’innovation : une comparaison internationale entre la Silicon Valley, Israël, le Maroc et la France

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Jan. 1, 2013

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Abstract EN:

In the current context of globalization, territories became a suitable field of action for the different stakeholders in the innovation landscape. These stakeholders interact through networks (Assens, Bouchikhi, 1998) and shape an innovation ecosystem (Moore, 1996) like Silicon Valley, one of the kell-known cluster in the world (Porter, 1990 ; Weil, 1996). In these ecosystems in which innovation is open (Chesbrough, 2003), cross-fertilization between stakeholders require a relationnal dynamics based on mutual trust (Zucker, 1986 ; Loilier & Tellier, 2005). This research aims to analyze the relationnal dynamics of an innovation ecosystem using theoretical background of trust developed by Zucker (1986) through three forms : characteristic-based trust, process-based trust and institution-based trust. We mobilize a qualitative methodology (Glaser and Strauss, 1967) based on the analysis of 4 case studies : Silicon Valley, Israel, Morocco and France. Our results highlight that innovation is a matter of trust and especially a combination of these three forms of trust in the innovation projects (Grabher, 2002). In addition, the limits of geographical proximity and the important role of electronic proximity are exposed. The involvement of diaspora in the innovation ecosystem is also pointed out as well as the role of “boundary spanners“ as go-betweens or third parties who enable the networking between internal and external environment. We conclude our work by presenting some best practices stemming from the analysis of the 4 innovation ecosystems and limits of trust in the innovation strategies of ecosystems.

Abstract FR:

Dans le contexte actuel de mondialisation, les territoires (Veltz, 2000) sont devenus un terrain d’action propice aux acteurs de l’innovation. Ces acteurs s’organisent en réseau (Assens, Bouchikhi, 1998) et forment un écosystème d’innovation (Moore, 1996) qui se cristallise autour des clusters, notamment la Silicon Valley, cluster de référence (Porter, 1990 ; Weil, 1996). Dans ces écosystèmes où l’innovation est dite “ouverte“ (Chesbrough, 2003), la fertilisation croisée entre acteurs nécessite une dynamique relationnelle qui repose sur une relation de confiance (Zucker, 1986 ; Loilier et Tellier, 2005). Nous proposons d’étudier dans cette recherche la dynamique relationnelle d’un écosystème d’innovation à partir de la grille théorique sur la confiance de Zucker (1986) en 3 points : la confiance intuitu personae, la confiance relationnelle et la confiance institutionnelle. Pour mener à bien cette recherche, nous mobilisons une méthodologie qualitative (Glaser et Strauss, 1967) en étudiant 4 cas: la Silicon Valley, Israël, le Maroc et la France. Nos résultats montrent tout d’abord que l’innovation requiert de la confiance et que les trois types de confiance de notre grille de lecture s’enchevêtrent au sein des écosystèmes d’innovation dans le cadre des projets d’innovation (Grabher, 2002). Aussi, nous décrivons les limites de la proximité géographique et l’importance de la proximité électronique dans le processus d’innovation. L’implication de la diaspora dans ces écosystèmes est également soulevée. Notre recherche nous a permis d’identifier des “hommes-orchestres“ garants de la confiance entre l’environnement interne et externe des écosystèmes d’innovation. Nous exposons pour finir quelques bonnes pratiques de management d’un écosystème d’innovation et les limites de la confiance.