La mobilisation des ressources humaines et Organisationnelles, face au défi du développement local : cas des collectivités décentralisées du Mali
Institution:
Montpellier 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The fall of Berlin’s Wall in November 1989, was the beginning of an unprecedented movement of democratization called the 'winds' of the East. These 'winds' continued until Africa in South of Sahara. After François Mitterrand’s speech (“Sommet France / Afrique de La Baule”, from 19 to 21 June 1990); there have been a series of national conferences in favor of multiparty and the most remarkable was the case of Benin. Mali has made its national conference in August 1991 after the revolution of March the same year. Today, the situation is bitter, the people of Mali has not had the expected result of his fight against dictatorship and poverty in 1991. The municipalities face critical gaps in coverage of basic social services. This situation persists and inequalities continue between rich and poor in the same municipality. There are several explanations for this: the transfer of powers has not been followed by the transfer of resources (human, financial, etc.), the lack of strong stakeholders encouraged incivility and corruption (consequences: the own resources of municipalities are not mobilized optimally and the little that is mobilized is generally poorly managed). The main question of our problem: At the actual state of the mobilization of human and organizational resources, the municipalities of Mali, are they able to win the fight for the challenge of local development? The situation that intrigues us, the problem we are trying to understand or explain; the disappointment of the people of Mali after the revolution of January in March 1991. The security deterioration since the war in Mali 2012, and the military coup that followed, has a very negative impact on the mobilization of human and organizational resources.
Abstract FR:
La chute du mur de Berlin en novembre 1989, a été le début d’une vague de démocratisation sans précédent appelée par certains les « vents » de l’Est. Ces « vents » ont continué jusqu’en Afrique subsaharienne. Après le discours de François Mitterrand (au sommet France/Afrique de la Baule du 19 au 21 juin 1990) ; il y a eu une série de conférences nationales en faveur du multipartisme, et la plus remarquable a été celle du Benin. Le Mali a fait sa conférence nationale en aout 1991 après la révolution de mars de la même année. Aujourd’hui, le constat est amer, le peuple malien n’a pas eu le résultat attendu de son combat de 1991. Les communes font face à d’énormes insuffisances dans la couverture des services sociaux de base. Cette situation perdure et les inégalités ne cessent de se creuser entre riches et pauvres dans la même commune. Il y a plusieurs explications à cette situation : le transfert des compétences n’a pas été suivi par le transfert des ressources (humaines, financières, etc.), l’absence d’acteurs forts a encouragé l’incivisme et la corruption, (résultat les ressources propres des communes ne sont pas mobilisées de façon optimale ou le peu qui est mobilisé est généralement mal géré). La question principale de notre problématique : A l’état actuel de la mobilisation des ressources humaines et organisationnelles, les communes du Mali, sont-elles à mesure de relever le défit du développement local ? La situation qui nous intrigue, le problème que nous cherchons à mieux comprendre ou expliquer ; est la déception du peuple malien après la révolution de janvier à mars 1991. La dégradation sécuritaire, depuis la guerre déclenchée au Mali en 2012 et le coup d’état militaire qui s’en est suivi, ont un impact très négatif sur la mobilisation des ressources humaines et organisationnelle.