Sous-évaluation et sous-performance des introductions en bourse des entreprises de la "nouvelle économie" : une approche par la finance comportementale
Institution:
Université Pierre Mendès France (Grenoble)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The underpricing of the "new economy" firms following their Initial Public Offering (lPO) and their long-run underperformance are the main anomalies studied in this research. Our main contribution to the existing literature is to provide an explanation for the link between these two anomalies, by examining a set of variables measured around the IPO date. The behavioural approach we use accounts for the investor sentiment and the investor's behavioural bias. The model that ties these anomalies examines the clustering of lPOS during a hot market, the investor sentiment, and the offering characteristics of the "new economy" firms as well as the quality of IPOS. Our sample consists of 617 IPOS done between 01/01/1998 and 31/12/2004 on the Nasdaq stock exchange. The empirical evidence shows that these lPOS are underpriced on average by 71,50%. Their long-term underperformance ranges from 52,06% to 120,64%. When IPOS take place during a hot market, they are substantially underpriced and they exhibit a large aftermarket underperformance. This research shed the light on the overly optimistic investors and analysts about the prospects and the growth of the "new economy" firms and in the negative effect of noise traders. To issue equity, the managers of the firms take advantage of the windows of opportunity, during which the shares are overpriced. The underpricing creates a positive momentum of the shares returns which persists on the short run after going public and that is sustained by the investor's overconfidence and the positive market conditions that prevail after the IPO date. Its reversion in the medium and the long term causes the underperformance of the IPO shares.
Abstract FR:
Cette recherche explique la sous-évaluation des entreprises de la "nouvelle économie" lors de leur introduction en bourse (IPO) et leur sous-performance boursière ultérieure. L'identification de ce lien sur la base de variables mesurées lors de l'IPO constitue la principale contribution de cette recherche par rapport aux travaux antérieurs. Nous privilégions l'approche de la finance comportementale pour étudier le sentiment de l'investisseur et les biais qui affectent le comportement des agents. Le modèle permettant de lier les anomalies des IPOS étudie le sentiment excessivement optimiste des investisseurs lors d’un hot market, les caractéristiques de ces entreprises et la qualité des IPOS. L'étude empirique portant sur 617 IPOS effectuées entre le 01/01/1998 et le 31/12/2004 sur le Nasdaq, montre qu'elles sont sous-évaluées de 71,5% et affichent une sous-performance boursière de l'ordre de 52,06% et 120,64%. Nous montrons que la sous-évaluation élevée des titres se traduit par une sous-performance boursière prononcée à moyen et long terme, lorsque l'IPO est effectuée dans un hot market. Les investisseurs et les analystes sont excessivement optimistes quant aux perspectives de croissance et de développement des entreprises de la "Nouvelle économie" et les bruiteurs ont des effets négatifs sur le marché. Les fenêtres d'opportunité motivent les dirigeants des sociétés à effectuer une IPO afin de profiter de la survalorisation du marché. Le momentum positif de rentabilités se poursuit après l'IPO à cause des conditions favorables du marché et de l'excès de confiance des investisseurs, s'inverse à moyen et long terme et mène à une sous-performance boursière des IPOS.