thesis

Une étude de la structure financière des entreprises fondée sur les problèmes d'aléa moral : thèse pour le doctorat en Sciences de Gestion

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Toulouse 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The objective of this thesis is to provide a rationale, based on agency considerations, for the use of outside debt along with outside equity, as well as more complex securities like convertible bonds or stock-options in the firms' capital structure. The first chapter proposes a survey of the litterature on moral hazard and capital structure (green (1984), innes (1990), gale-hellwig (1985), bolton-sharfstein (1990). . . ). Theoretical predictions are then confronted to empirical observations, which leads to the following remarks : although moral hazard considerations seem consistent with empirical analysis, very few models derive the optimality of complex financial structures (i. E. Other than pure outside debt financing). The remaining of the thesis is dedicated to this question. The second chapter rewrites the jensen-meckling (1976) insights with an optimal contract approach. Moral hazard affects the level of effort, as well as the level of risk that a manager chooses when implementing a project. When the risk shifting problem is dominant, the optimal financial contract can be implemented by a mix of outside debt and outside equity, while stock-options must be added to this financial structure when the effort problem is dominant in order to enhance the manager's incentives to exert effort. The third chapter focuses on the financing of start-ups, and on the dual role played by venture capitalists, who provide advising as well as financing to starting firms. Their intervention is modelled in a double moral hazard setting, whereby both the entrepreneur and the outside financier must be induced to exert effort, in order to improve the profitability of a project. Consistent with empirical observations, optimal contracts solving this double incentive problem exhibit properties of convertible bonds or preferred stocks.

Abstract FR:

Cette these propose une etude theorique de la structure financiere optimale des entreprises, dans le cadre de modeles principal-agent avec alea moral. En ce sens, elle fait partie des developpements theoriques recents de la theorie de l'agence. Le premier chapitre propose une revue de la litterature expliquant le choix d'une structure financiere par les problemes d'alea moral (green (1984), innes (1990), gale et hellwig (1985), bolton et sharfstein (1990). . . ). Ces resultats theoriques sont confrontes aux observations empiriques (bradley, jarell et kim (1984), long et malitz (1985) et barclay, smith et watts (1995). . . ). Ceci permet de souligner la pertinence des modeles cites, en meme temps que leurs insuffisances, notamment lorsqu'il s'agit d'expliquer l'emergence d'une structure financiere mixte. Les deuxieme et troisieme chapitres proposent des contributions personnelles relatives a ces questions. Le deuxieme chapitre constitue une relecture de la theorie de jensen et meckling (1976) dans un cadre de contrats optimaux. Les problemes d'alea moral consideres proviennent du fait qu'un dirigeant d'entreprise peut choisir a la fois un certain niveau d'effort et un certain niveau de risque, lorsqu'il decide de s'engager dans un projet. On montre ainsi que lorsque le probleme de choix de risque est dominant, l'emission conjointe de dette et d'actions constitue une structure de capital optimale. En revanche, lorsque le probleme de choix d'effort est dominant, il est necessaire d'ajouter a cette structure des stock-options, allouees au dirigeant, afin de preserver ses incitations a l'effort. Le troisieme chapitre porte sur le financement des start-ups, et sur le double role joue par les partenaires financiers de type business angels. Ces derniers apportent en effet aux entreprises leur experience de la gestion des affaires, en meme temps que leurs moyens financiers. Leur intervention est modelisee dans un contexte de double alea moral, ou dirigeant et financiers doivent tous deux exercer un effort pour ameliorer la rentabilite du projet. On montre ainsi comment l'emission d'actions privilegiees ou d'obligations convertibles sont une reponse optimale aux problemes d'incitation poses. Ces resultats se trouvent confortes par les observations empiriques.