thesis

L'ethique de l'entreprise peut-elle constituer un objectif managerial pertinent ? la formalisation de l'ethique dans l'entreprise : la confusion du vrai et du bien

Defense date:

Jan. 1, 1997

Edit

Institution:

Jouy-en Josas, HEC

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The pursuit of ethics as an objective obliges management to seek meansof improving it while, in articulating this process with the general objectives of the firm, including those ethics oriented to draw benefits. Our research reveals the difficulty, usually downplayed, to anticipate the influence of ethics on the players. It stresses that the explicit contradictions that characterize the different theoretical approaches of this field aren't expressed by processes clearly dissimilar. The first part of the study proposes a theoretical frame. In the literature, ethics is understood as an intermediate objective that determines economic success, and gives relevance to the managerial processes it implies. In an other antagonistic paradigm the ethics of the firm is necessarily a finality. Improving ethics means reducing the array of actions that can be accepted. Ethics is independent of economic success. The assumption that different strategies of firms lay on these two bases of logic constitutes the foundation of our field work. In this, we attempt to verify that these approaches are in power. The second part, empirical in nature, comprises two case studies. In the former, a company is studied as it is in the process of implementing a code of ethics following the acquisition of a competitor. Ethics is never wanted for itself but only for his alleged effects on the compatibility between actions of the members of the firm and, therefore, economical success. The latter consisted of an organization in the specific period wherein an ethical dilemma was identified. It appears that ethics drives actors to compose responses in situ and that the risk is the reduction of control that organizations exert on their members.

Abstract FR:

L'assimilation de l'ethique a un objectif contraint le management a rechercher les moyens de la faire progresser tout en articulant cette demarche avec les objectifs plus generaux des entreprises et notamment ceux lies a l'obtention d'un profit. Dans ce cadre, notre recherche met en exergue la difficulte, generalement minoree, d'anticiper l'influence d'une ethique sur les acteurs. Elle conduit a soutenir que les oppositions explicites qui marquent les diverses approches theoriques de ce champ ne se traduisent pas par des demarches pratiques notablement differentes. La premiere partie pose un cadre theorique. Dans la litterature, l'ethique s'apparente a un objectif intermediaire concourant a la reussite economique, ce qui confere une pertinence aux demarches manageriales qu'elle induit. Elle s'apprehende comme une connaissance et s'assimile aisement a un instrument de gestion. Un paradigme antagonique considere que l'ethique de l'entreprise ne peut constituer qu'une finalite dont la quete conduit a restreindre l'eventail des actions admissibles. L'ethique est ici independante de la reussite economique. L'hypothese selon laquelle ces deux logiques engendrent des politiques d'entreprise differentes constitue la base du travail de terrain qui a pour but de verifier si ces deux approches sont en vigueur. La seconde partie, empirique, est menee a partir de l'etude de deux cas. Le premier est celui d'une entreprise mettant en place un code d'ethique a la suite du rachat d'un concurrent. Jamais l'ethique ne semble recherchee pour elle-meme mais pour ses effets supposes sur la compatibilite entre les actions des membres de l'entreprise et donc sur la reussite economique. Le second a consiste en l'etude d'une organisation a la periode precise ou un dilemme ethique etait pose. Il apparait que l'ethique conduit les acteurs a + inventer ; des reponses en situation ce qui peut diminuer le controle que les organisations exercent sur leurs membres.