Abstract FR:

Cette thèse analyse les programmes d'investissement existants en Allemagne depuis la réunification et les soumet à l'appréciation d'entreprises interrogées en France, en Grande Bretagne et en Allemagne. Il en ressort que la main d ' oeuvre qualifiée est le principal facteur d'influence dans la décision de procéder à un investissement. Toutefois les entreprises françaises confèrent la plus grande importance aux charges salariales et aux services de technologie. En effet, les charges salariales trop élevées représentent le principal inconvénient pour le site économique, viennent ensuite les impôts trop élevés ainsi que la bureaucratie trop lente et réglementée. Les entreprises interrogées jugent avec le plus grand intérêt la prime à l'investissement et l'amortissement exceptionnel. Les résultats obtenus conduisent aux propositions suivantes: la première forme d'encouragement est le soutien qu'apporterait un programme de base. Les subventions s'élèveraient à 20% du volume investi. Un investissement dans le domaine de l'environnement bénéficierait d'un taux supplémentaire de 15 %. Ces formes d'encouragement seraient limitées jusqu'en 2004 et seraient ensuite réduites progressivement en trois étapes avant de se terminer en 2015. L'encouragement de base serait lié à un encouragement aux ventes représentant 15% des coûts généraux et versé sous forme de subvention unique pour les foires et salons d' exposition, de même pour les aides à la commercialisation et au management des salons. Il devrait être créé un programme de mesures pour les créateurs d'entreprises et l'aide aux propres fonds sous forme d'une subvention s'élevant à 10% du propre capital et allant dégressivement. La recherche bénéficierait d'un encouragement de 35% de volume total des investissements. La deuxième forme d'encouragement serait destinée aux projets qui tiennent en compte la situation individuelle du site.