thesis

L'intégration de la protection de l'environnement dans la gestion de l'entreprise : analyses et répercussions stratégiques : étude sur le secteur des fabricants de peintures et vernis en France

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Rennes 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Integration of environment preservation in firm management is enrolled in a double analytical view : either by the "external" way, that is to by learning on environmental rules setting, or by the "internal" way, integrating ecological requirement in its strategic reflexion. Our research deals with strategic repercussions of these two ways for the firm. "External" integration, built on taxation-subvention mechanisms (which come from internalization of environment externalities) and on overstepping procedures of simple reglementary conformity, is managed by public authorities for a specific aim : to orient firm management toward more environmental integration. Then, we lay down this problem : may be, the firm does a specific strategic reading about environmental rules. "Internal" integration is done at the stratégic reflexion level of the firm. It lays on environmental information system and more or less planned strategic reflexion process. The aim of these tools is to allow the development of ecologic behavior in firm. To this point, we found necessary to ask what is reality, and how firm reacts towards available tools. To answer these question, an empirical ananlysis was realiezd : a study on 65 french paint and varnish manufacturers and three post-test lead to two conclusions. First, in a "external"integration way, firms do have an indirect strategic reading of environmental rules. Second, in an "internal" integration way, strategic reflexion does not lean on planned systems, but however, they are not rejected. Firms retain reactive and preactive behaviors, wich are strategic orientations they want to find in reflexion processes.

Abstract FR:

L'intégration de la protection de l'environnement dans la gestion de l'entreprise s'inscrit dans une double perspective analytique. Elle s'effectue soit par "l'externe", c'est à dire en s'appuyant sur la mise en place du cadre réglementaire environnemental, soit par "l'interne", en intégrant l'impératif écologique au sein même de sa réflexion stratégique. Notre recherche vise à mettre en lumière les répercussions stratégiques pour l'entreprise de ces deux modes d'intégration environnementale. L'intégration par "l'externe", articulée sur les mécanismes de la taxation-subvention (issues de l'internationalisation des externalités d'environnement) et sur les procédures de dépassement de la simple conformité réglementaire, est orchestrée par les pouvoirs publics dans un objectif précis : orienter la gestion d'entreprise vers davantage d'intégration environnementale. Nous posons alors le problème de savoir si l'entreprise, de son côté, n'effectue pas une lecture stratégique spécifique du cadre réglementaire d'environnement. L'intégration par "l'interne" s'opère au niveau de la réflexion stratégique de l'entreprise. Elle repose sur l'existence d'un système d'information environnementale, et sur le recours à un processus de réflexion stratégique plus ou moins planifié. L'objectif de ces outils est de permettre le développement du comportement écologique en entreprise. Dès lors, il nous a semblé essentiel de savoir ce qu'il en était réellement, et comment l'entreprise l'envisageait par rapport aux outils disponibles. Pour répondre à ces interrogations, l'analyse empirique s'est fondée sur une enquête auprès de 65 entreprises du secteur des fabricants de peintures et vernis en France, et de trois post-tests auprès des firmes de cet échantillon. Elle nous a conduit à deux conclusions majeures. Premièrement, nous observons que dans le cadre d'une intégration par "l'externe", les entreprises ont une lecture stratégique d'apporoche indirecte du cadre réglementaire d'environnement. Deuxièmement, il apparait que dans le cadre d'une intégration par "l'interne", la réflexion stratégique ne s'effectue pas sur la base de systèmes planifiés, sans pour autant les rejeter. Les entreprises privilégient les comportements réactifs et préactifs, orientations stratégiques qu'elles souhaitent retrouver dans les processus de reflexion.