Contribution a l'etude de la regeneration nerveuse et de la reinnervation musculaire apres reparation de lesions pre- et post-ganglionnaires du plexus brachial du rat adulte
Institution:
Paris 5Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
L'etude de la regeneration nerveuse et de la reinnervation musculaire a ete faite apres reparation du plexus brachial du rat adulte a la suite de differents types de lesions, pre-ganglionnaires (arrachements radiculaires) et post-ganglionnaires (section des branches terminales du plexus). Deux modeles ont ete plus particulierement developpes : le premier a permis l'etude de la recuperation motrice en utilisant le nerf musculocutane et le muscle biceps brachial, le second a permis celle de la recuperation sensitivo-motrice en utilisant le nerf median, les muscles flechisseurs du carpe et des doigts ainsi que la peau de la paume de la patte anterieure. Deux tests fonctionnels simples, bases sur le comportement de l'animal, ont ete mis au point : le test de la toilette pour evaluer le retour de la fonction de l'epaule et du coude, le test de la prehension pour mesurer la force de flexion des doigts. Les greffes acellulaires representent une bonne alternative pour reparer les pertes de substance nerveuse limitees. En revanche, pour les pertes plus etendues, les greffes vascularisees sont preferables aux greffes conventionnelles car la recuperation fonctionnelle est plus rapide et de meilleure qualite. Apres reparation du plexus brachial a l'aide de greffons de nerf sural introduits directement dans la moelle epiniere, une bonne reinnervation des fibres musculaires et des fuseaux neuromusculaires a ete observee. La profondeur et le site de l'implantation ne semblent pas jouer un role important puisque les greffons introduits superficiellement ont ete aussi bien reinnerves que ceux introduits plus profondement, que l'implantation ait ete faite au niveau meme de l'arrachement ou dans son voisinage. La reinnervation n'est cependant pas specifique et il semble que les nouvelles connexions formees ne soient pas integrees supraspinalement. Il est donc possible que seuls les motoneurones d'origine aient permis la recuperation du mouvement. Cela resulte vraisemblablement du fait que le rat ne s'adapte pas aux transferts nerveux comme le font le singe ou l'homme.