"La souveraineté nationale des Etats membres de l'Union européenne (France et Grèce) à l'épreuve de l'intégration communautaire"
Institution:
Paris 5Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The present tliesis (composed of 3 parts) sets out to describe the stormy destiny of the national sovereignty which has gone through an ordeal since the moment it crossed the path of european integration. The highlights of Europe's unification are also reported. The sovereignty has not vanished on account of the gradual transfer of power from national to Community level, but has undergone a metamorphosis : it is no more unlimited and has become adjustable, updated and cooperative. The vicious circle of antagonism between sovereignty and integration may end and the purpose of their constructive coexistence may be achieved when France, Greece and the other States will become fully aware of the considerable benefits that EU membership brings to them and to their citizens. The supranational community helps them to overcome national inadequacies. The conclusion that can be drawn is that sovereignty and integration should be considered not as conflicting but as complementary concepts.
Abstract FR:
La présente thèse (composée de 3 parties) vise à décrire le destin erratique de la souveraineté nationale qui est mise à l'épreuve en raison du processus de l'intégration communautaire. Au sein de TUE, la souveraineté jadis absolue, a subi une transformation adaptative de son contenu. Elle avait été circonscrite mais n'a pas été irréversiblement aliénée. Loin d'être anéantie, elle persiste sous une nouvelle forme qui la rend plus souple, relative et coopérative. Le passage du cercle vicieux de l'antagonisme entre souveraineté et intégration au cercle vertueux de leur coexistence se réalise progressivement grâce à la prise de conscience que le « jeu» européen n'est pas un jeu à somme nulle mais un jeu à somme positive pour les Etats qui y participent. Il apporte des avantages considérables à la France, à la Grèce et aux autres Etats membres. On déduit la conclusion que souveraineté et intégration ne doivent pas être considérées comme des notions opposées mais complémentaires.