thesis

Les anticorps antiphospholipides : lien physiopathologique entre la stimulation cellulaire et les reponses procoagulantes et immunitaires

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Jan. 1, 1998

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L'ensemble de ce travail est consacre aux anticorps antiphospholipides (apl). Dans une premiere partie, nous avons montre qu'il etait possible de detecter des apl sur des phospholipides en phase lamellaire, grace a la modelisation d'une membrane composee de cardiolipide, phosphatidylcholine et cholesterol a la surface d'une microsphere de verre. La majorite des anticorps detectes ont pu l'etre en l'absence de beta 2-glycoproteine i (#2gpi) et leur reactivite n'etait que peu ou pas modifiee apres addition de cette proteine purifiee. Ceci suggere que la conformation des phospholipides pourrait avoir un role dans l'antigenicite. Nous avons ensuite etudie l'importance du taux de fibrinogene dans la specificite des tests de detection des anticoagulants de type lupiques (la). Le temps de thromboplastine diluee, chez des patients sans la, etant positivement correle au taux de fibrinogene, un facteur de correction, permettant d'ameliorer la specificite de ce test, a ete propose. D'autre part, il a ete montre que les resultats du staclot la$$att$$ et du temps de venin de vipere russel, mais pas ceux du tca 1-10, etaient egalement influences par le taux de fibrinogene. Dans une troisieme partie, nous avons evalue la prevalence de differents anticorps relies aux apl dans deux populations bien distinctes definies sur des criteres cliniques. Il s'agit d'un groupe de patients avec des antecedents de thrombose veineuse et un autre groupe avec des antecedents de pertes ftales. Dans le groupe des thromboses veineuses, les la sont les apl les mieux relies a la precocite ou a la recurrence des accidents thromboemboliques. La tres faible prevalence des anticorps anti-#2gpi rend peu probable leur interet en tant que marqueur de risque thrombotique. Concernant le groupe des pertes ftales, nous avons demontre que les apl a titres eleves ainsi que les anticorps anti-#2gpi et les la n'etaient presents que chez les femmes avec pertes ftales tardives (apres 10 semaines d'amenorrhee) et pas chez celles qui ont eu 3 avortements consecutifs precoces (avant 10 semaines d'amenorrhee). En revanche, dans ce deuxieme groupe, une prevalence importante de microparticules circulantes, d'origine encore inconnue, a ete mise en evidence. Les hypotheses physiopathologiques a l'origine des apl ainsi que le role de la stimulation cellulaire et de l'apoptose dans l'exposition de phospholipides immunogeniques sont discutes.