L' intégration institutionnelle des états africains dans le système commercial multilatéral : l'organisation mondial du commerce (OMC)
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Abstract EN:
The author deels with institutional integration of African states in the WTO. He wounded how can African countries have an acting role in the process of the WTO in order to make profits and contribute to their development. They rules of the WTO are irriguated by a main principe: no discrimination. But, because of the inequalities in the level development of the WTO members, this principle can’t be applied erga omnes. This result on an institution based on mechanism of integration including solidarity. In practice, competition is distorted, and poor states don’t have advantages compared to big countries. Moreover, the paralysis of the negotiations with WTO is due mainly to the inflexibility of the developed countries on the agricultural subsidies in particular. It is not thus a question for the African countries to make figuration as it was the case with GATT, but to use their multilateral frameworks in order to make account their specificities and benefit from the globalisation. The trade, while being an instrument of development is not the only factor. That why, the necessity for the African countries to proceed moreover, with structural interne reforms, like with the reinforcement of the interafrican regional cooperation.
Abstract FR:
L'auteur répond à la problématique: comment faire jouer aux Etats africains un rôle d'acteurs à part entière dans le processus de l'OMC, afin qu'ils tirent tous les profits susceptibles de contribuer à leur développement. Les règles de l'OMC sont irriguées du principe fondateur de la non discrimination. Mais en raison de l'inégalité de niveaux de développement de ses membres, ce principe ne peut être appliqué erga omnes. D'où l'institution d'un mécanisme d'intégration par la solidarité. Dans la pratique, la concurrence est faussée au détriment des Etats fragiles. D'ailleurs, la paralysie des négociations à l'OMC tient en grande partie à l'inflexibilité des pays développés sur les subventions agricoles notamment. Il ne s'agit donc pas pour les pays africains de faire de la figuration comme ce fut le cas au GATT, mais d'utiliser le cadre multilatéral pour faire prendre en compte leurs spécificités et tirer profit de la mondialisation. Le commerce, tout en étant un instrument de développement n'en est pas le seul facteur. D'où la nécessité pour les pays africains de procéder en plus, à des reformes structurelles internes, ainsi qu'au renforcement de la coopération régionale interafricaine.