thesis

Expression du gene de l'hormone anti-mullerienne sous le controle de promoteur heterologue : application a l'etude fonctionnelle d'un element regulateur du gene et a la production d'hormone recombinante normale et pathologique

Defense date:

Jan. 1, 1991

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Institution:

Paris 6

Disciplines:

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Abstract FR:

L'hormone anti-mullerienne (amh) est un dimere glycoproteique responsable de la regression des canaux de muller chez le ftus male. Le sequencage des 3600 pb immediatement en amont du gene humain, puis l'analyse informatique de cette sequence a permis la localisation d'une sequence consensus correspondant a un motif tres proche de l'element de reponse aux strogenes (ere) qui confere aux genes de vitellogenine l'inductibilite par les strogenes. L'etude en expression transitoire dans les cellules hela a montre que l'ereamh est fonctionnel lorsqu'il est en amont du promoteur heterologue de la thymidine kinase. La fonctionnalite de cet element semble dependre d'une interaction cooperative avec des elements du promoteur. En pathologie humaine, l'amh est impliquee dans une rare forme de pseudohermaphrodisme caracterisee par la persistance de derives mulleriens chez des patients xy, par ailleurs normalement virilises. L'exploration de patients atteints de persistance anormale des canaux de muller (pmds) a permis d'identifier chez un malade une mutation dans l'exon v transformant le codon 358 (gaa) en codon de terminaison (taa). La mutation non sens decouverte chez ce patient provoque la synthese d'une proteine tronquee inactive. Ceci a ete demontre grace a l'utilisation d'un systeme de co-amplification qui implique le gene normal et anormal de l'amh humaine sous le controle d'un promoteur viral fort ainsi que le gene conferant la resistance au methotrexate dans des cellules d'ovaire de hamster deficientes en dihydrofolate reductase (cho dhfr-). Bien qu'indetectable par immunocytochimie dans le tissu testiculaire, l'hormone tronquee est secretee dans le milieu de culture des cellules cho transfectees. Les produits des genes tronques sont souvent plus susceptibles aux degradations posttraductionnelles dues aux enzymes proteolytiques intracellulaires