thesis

Etude physiopathogenique des tumeurs de l'axe corticotrope

Defense date:

Jan. 1, 1993

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Institution:

Paris 6

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

La pathogenie des tumeurs de l'axe corticotrope responsables des syndromes d'hypercorticisme reste mal connue. L'analyse clonale, a l'aide d'un nouveau marqueur du chromosome x, nous a permis de demontrer la monoclonalite des adenomes hypophysaires corticotropes et d'etablir ainsi que la maladie de cushing etait une pathologie primitivement hypophysaire. L'etude des tumeurs de la zone fasciculee de la corticosurrenale (adenomes et corticosurrenalomes) a portee sur deux themes: 1) l'analyse clonale de ces tumeurs nous a permis de demontrer qu'elles pouvaient presenter un profil polyclonal ou un profil monoclonal et que differents profils pouvaient etre retrouves au sein des memes surrenales dans une pathologie rare, multiadenomateuse. Ces donnees ne sont pas en faveur de differents mecanismes pathogeniques mais suggerent un processus de tumorigenese a plusieurs etapes avec une evolution sequentielle d'un etat d'hyperplasie a un etat clonal. 2) le deuxieme temps de cette etude etait de cibler le role eventuel d'igf ii et d'anomalies des proteines gi2 dans ces memes tumeurs. Le schema propose etait que la resistance a l'acth et l'autonomisation de la steroidogenese dans les tumeurs surrenaliennes pouvaient etre entrainees par une exacerbation du systeme de transduction de l'igf ii (par surexpression de son messager ou activation de son systeme de transduction): * une mutation de la sous-unite alpha de la proteine gi2 permettrait une activite constitutive et permanente du systeme de transduction du signal igf ii. La recherche d'une mutation activatrice de la sous-unite alpha de gi2 a ete negative. Cette anomalie ne semble donc pas un determinant frequent de la tumorigenese corticosurrenalienne. ** une surexpression d'igf ii a ete trouvee dans 39% des tumeurs de la corticosurrenale a un niveau particulierement eleve et de facon beaucoup plus frequente dans les tumeurs malignes (83%) par rapport aux adenomes (24%). Cette surexpression est tres souvent associee a une anomalie structurale de la region p15 du chromosome 11, de type unidisomie parentale, anomalie deja decrite dans cette region, dans des tumeurs de type embryonnaire. Ces anomalies structurales entraineraient un trouble de la regulation du gene d'igf ii, facteur de croissance participant alors a la progression tumorale