Prévention et lutte contre le terrorisme en Afrique
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Abstract EN:
International terrorism is a phenomenon that spares no continent. His renewed energy with the September 11, 2001 attacks in the United States challenged the entire international community and attracts the attention of the world on a phenomenon whose struggle became urgent. All the measures should be implemented for this purpose. The African continent had already begun to organize the fight against terrorism since the 1990's, long before it became a priority in the agenda of the international community. Indeed, facing the attacks that it suffered in 1998, Africa had decided to take measures to combat terrorism which is a serious violation of human rights and a hindrance to socio-economic development. To do this, African leaders have agreed to set up a legal instrument to ensure security, peace and development. Hence the adoption of the Convention of the OAU in the prevention and combating against terrorism 14 July 1999 in Alger. The Convention, as its name suggests, deals with both prevention and repression but not without first giving a definition of what is considered as terrorist act. It imposes on States both unilateral obligations and cooperation actions. The African Convention is concerned with prevention. A prevention that passes through eradication of underlying causes of terrorism. It also imposes repression during which the implementation of its provisions is not without difficulties. To what extent is this effective ? Is the fight against terrorism in Africa through its legal instrument effective ? This is the question to which we will try to respond through an analysis of the Convention to fully appreciate the efficiency
Abstract FR:
Le terrorisme international est un phénomène qui n'épargne aucun continent. Son regain d'énergie avec les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis a interpellé toute la communauté internationale et attiré l'attention du monde entier sur un phénomène dont la lutte devenait urgente. Toutes les mesures devaient être mises en œuvre à cet effet. Le continent africain avait déjà commencé à organiser la lutte contre le terrorisme depuis les années 90 bien avant qu'elle ne devienne une priorité dans l'agenda de la communauté internationale. En effet, face aux attentats dont elle a été victime en 1998, l'Afrique a décidé de prendre des mesures pour lutter contre le terrorisme qui est une atteinte grave aux droits de l'homme et une entrave au développement socio-économique. Pour ce faire, les dirigeants africains se sont entendus pour mettre sur pied un instrument juridique destiné à assurer la sécurité, la paix et le développement ; d'où la naissance de la Convention de l'OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme le 14 juillet 1999 à Alger. Cette convention comme son nom l'indique, traite aussi bien de la prévention que de la répression, mais non sans au préalable donner une définition de ce qu'elle considère comme un acte terroriste. Elle impose aux États tant des obligations unilatérales que des actions de coopération. La Convention africaine se préoccupe de la prévention. Une prévention qui passe par une éradication des causes sous-jacentes du terrorisme. Elle prévoit aussi une répression au cours de laquelle l'application de ses dispositions n'est pas sans difficultés. Dans quelle mesure tout cela est-il effectif ? La lutte contre le terrorisme en Afrique à travers son instrument juridique est-elle efficace ? C'est la question à laquelle nous allons essayer de répondre à travers une analyse de la Convention pour en apprécier pleinement l'efficience