Le contrôle externe des comptes et de la gestion des collectivités locales dans l'Union européenne
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Every European Union Member State conducts external financial and performance auditing on local governments through different institutions, which work either individually or in parallel depending on the tier and the population density of the local government entity and the nature of the auditing or the appropriations in question. Auditors of all types – from supreme audit institutions (Courts of Audit or Audit Offices) to regional audit institutions (Regional Courts or Chambers of Audit), governmental bodies (ministerial offices, public institutions, local government offices), and private‐sector auditors (statutory auditors, auditing firms) – have a status that is meant to guarantee their independence and their institutional or individual autonomy in the exercise of their auditing functions. With their structures rooted in international standards, these institutions function in largely similar ways, with the exception of certain national particularities found in countries such as in Poland, Portugal, and Greece. One such area in which this similarity can be seen, for instance, is in the independence they are granted in organising their audits – though some parliamentary or governmental bodies may have authority to make additions to their auditing programmes – or in their prerogative to access data, with obstruction often punishable by law. The production of audit reports is also subject to largely convergent preparation and publication procedures (right of defence for those audited, public dissemination, etc.) and oversight rules (which may or may not be formal or binding).
Abstract FR:
Chaque État membre de l’Union européenne assure un contrôle externe des comptes et de la gestion de ses collectivités locales réalisé par l’une ou l’autre des quatre instances qui peuvent intervenir individuellement ou concurremment selon les niveaux de collectivités, leurs strates démographiques, la nature des crédits concernés ou du contrôle. Qu’il s’agisse d’une institution supérieure de contrôle (Cour des comptes ou Bureau d’audit), d’une institution régionale de contrôle (Cour ou chambre régionale des comptes), d’un organisme administratif (ministériel, établissement public, service d’une collectivité territoriale) ou d’un auditeur du secteur privé (commissaire aux comptes, cabinet d’audit), tous bénéficient d’un statut ayant pour objet de garantir l’indépendance ou l’autonomie institutionnelle ou personnelle dans l’exercice des fonctions de contrôle. Structurés par des normes internationalisées, les modes opératoires de ces organes présentent, sous réserve de quelques particularismes nationaux (en Pologne, au Portugal, ou en Grèce, par exemple), des similitudes notamment dans la liberté dont ils bénéficient pour programmer leurs contrôles même si des instances parlementaires ou gouvernementales peuvent disposer d’un droit d’adjonction, ou dans celle dont ils profitent pour accéder aux informations, l’obstruction faisant dans la plupart des cas l’objet de sanctions. La production des rapports de contrôle obéit également à des procédures d’élaboration (règles du contradictoire, publicité) et à des règles de suivi (formelles ou non, contraignantes ou pas) largement convergentes.