Le Golfe Persique : problèmes juridiques, stratégiques et économiques
Institution:
Toulouse 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Has been called the "Persian Gulf war" a border quarrel between two neighboring, moslem countries Iran and Irak, which has extended beyond the Persian Gulf region proper. On the contrary, it has been noted that only the northern part of the said region has concerned until the "war of the tankers". Western countries have been only interested, on their side, with aspect of the war that concerned them, i. E. The consequences of the conflict on sea navigation and the transportation of oil in this part of the world. 60% of world exports transited by the strait of Ormuz, in 1973, the only available passage of the tankers, whereas to-day only about 20% use it, due to the considerable oil exports of Saoudi Arabia, Kuwait, the United Arab emirates through pipelines which open into the Red Sea or the Mediterranean. From then on Iranians depend on the gulf terminals for four fifths of their exports. If traffic in the gulf was impeded they would have much difficulty for selling their oil.
Abstract FR:
On a baptisé sous le nom de "Guerre du Golfe" un différend frontalier entre deux pays voisins et musulmans (l'Iran et l’Irak) qui s'est nettement étendu au-delà de la région du Golfe Persique à proprement parler ; au contraire, on a pu remarquer que seule l'extrémité nord de la dite région avait longtemps été concernée, jusqu'é la "guerre des pétroliers". Les pays occidentaux, de leurs côtés, s'étaient appuyés sur l'aspect de la guerre qui les intéressait principalement, c'est-à-dire les conséquences du conflit sur le trafic maritime et sur le transport du pétrole dans cette partie du monde. 60% des exportations mondiales de pétrole, en 1973, transitaient par le détroit d’Ormuz (la porte de sortie du Golfe Persique) qui était la voie de passage obligée des pétroliers alors qu'aujourd'hui il n'en passe plus qu'à peu près 20% en raison des exportations considérables de pétrole de l'Arabie Saoudite, du Koweït, de l’Irak et des émirats arabes unis par des oléoducs qui débouchent en Mer Rouge ou en Méditerranée. Dorénavant seuls les Iraniens sont dépendants aux quatre cinquièmes des terminaux maritimes du Golfe pour leurs exportations, et si on entravait la circulation du détroit d’Ormuz, ils auraient de la difficulté à vendre leur pétrole.