Etude du repertoire des lymphocytes t chez l'homme : implications au cours des deficits immunitaires primitifs et acquis
Institution:
Paris 6Disciplines:
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La chaine beta du recepteur a l'antigene des lymphocytes t est formee d'une partie constante et d'une partie variable laquelle resulte de l'association de segments geniques v, d et j. Outre sa participation a la reconnaissance de l'antigene, cette chaine occupe un role essentiel dans le developpement et la selection des lymphocytes t alpha/beta. Ainsi l'analyse de l'utilisation des regions variables de la chaine beta du tcr renseigne a la fois sur la specificite antigenique et sur l'ontogenie de ces cellules. Afin d'analyser l'utilisation des familles vbeta chez l'homme nous avons mis au point puis developper une methode d'etude s'appuyant sur la technique dite de pcr-ancree. La reproductibilite des analyses quantitatives realisees par cette approche nous a permis d'etablir un profil d'utilisation normal chez le nouveau-ne, l'enfant et l'adulte. Nous avons ensuite mis a profit cette methode d'etude pour analyser l'utilisation des familles vbeta au cours de differents deficits immunitaires (di) hereditaires ou acquis. Les defauts d'expression des molecules hla de classe ii ou du complexe tcr-cd3 sont des di qui affectent potentiellement la selection positive des lymphocytes t. L'utilisation normale des familles vbeta au cours de ces di laisse supposer que les mecanismes du rearrangement gouvernent essentiellement l'etablissement du profil d'expression de ces familles chez l'homme. L'oligoclonalite des lymphocytes t observee au cours du defaut d'expression de la chaine gamma du recepteur a l'interleukine 2 met en relief le role de cette chaine dans l'ontogenie des lymphocytes t alors que celle observee au cours du syndrome de omenn illustre un developpement lymphocytaire avec un defaut probable de selection negative. Enfin, l'absence de deletions lymphocytaires specifiques des familles vbeta au cours de l'infection pediatrique par le virus de l'immunodeficience humaine (vih) souleve la question concernant l'existence de superantigenes retroviraux ou endogenes chez l'homme