thesis

Fria en Guinée, première usine d'alumine en terre d'Afrique : des stratégies originelles de 1957 aux perspectives de l'an 2000

Defense date:

Jan. 1, 1994

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The only south African plant producing alumina is located in Fria. Created in 1957-1960 by a french company - pechiney - in order to initiate a new industrialization policy, this firm becomes 13 years later a semi-public company, and the example of a new way of development. This economic and juridical venture succeeded when every actors, Guineans - in socialist context hereafter against France - and foreigners, have accepted to start having new relationships - on an anthropologic meaning. During this process, speeches were two-faced, inducing then a double interpretation on what it is said and on what it is done. Both sides, industrialists and Guinean government, pointed out the only problems which ca be solved. The 2000 prospects do not differ from then. Even if the liberalism was at stake after the 1984 change of government, fria is no longer a question of a semi-finished good production : it turns into a global development perspective. And by the end of the century, with the come back of hydroelectricity, guineans have new reasons for hope.

Abstract FR:

Fria est le lieu d'implantation de la seule usine de production d'alumine existant en Afrique au sud Du Sahara. Crée en 1957-1960 par un groupe industriel français (Pechiney) pour être le vecteur d'une nouvelle politique d'industrialisation, elle devient treize ans plus tard, sous la forme d'une société d'économie mixte, l'exemple d'une nouvelle promesse de développement. Cette aventure juridique et économique ne pouvait être menée a bien qu'à partir du moment où, dans un contexte socialiste ayant rompu avec la France, l'ensemble des acteurs, guinéens et étrangers, acceptaient de s'impliquer dans un nouveau processus de relation, au sens anthropologique du terme. Au cours de ce long processus, il y a toujours eu un double discours et donc une double interprétation dans ce qui était dit et dans ce qui était fait. Les deux parties, industriels et gouvernement guinéen, ont toujours agi comme si les problèmes n'existaient que parce qu'ils devaient (ou pouvaient) être résolus. Les perspectives de l'an 2000 marquent une grande continuité car, après le changement de régime de 1984 et même si le libéralisme est revenu en force, l'enjeu dépasse désormais la seule production.