thesis

Les sanctions internationales contre l'Afrique du Sud : contribution à l'étude de la coercition internationale

Defense date:

Jan. 1, 1995

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Institution:

Orléans

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Diametrically opposed to the peremptory norm of non-discrimination, apartheid is a violation of international law in several ways, mainly of the Charter of the United Nations, the Universal Declaration of Human Rights and other legal instruments. It was characterized as crime against humanity, modern slavery or political genocide policies, and above all a terrorist state, which practiced torture, bantoustanization, massive transfer of population, resulted of homeland policy and its concomitant denationalization. The sui generis occupation of Namibia, violence, destabilization and even war against front line states, refusal of implementing United Nations resolutions against starget states were too violative of il. To refuse, notwithstanding the illegality of apartheid, international coercion, articles 2,7, 27,3, 39 are interpreted in order to protect the apartheid regime. If sanction a phenomenon of power, the weakness of claiming states produced this result. So, only a mandatory embargo was decided during near fifty years, and it came too late and was too little. Above all, sanctions busters, many kind of upholders, and questionable interpretation of il, negotiations policy, or specialized institution of United Nations, mainly the financial ones, the inclusion of apartheid state in east-west ideological confrontation, prevented the right characterization and the subsequent correct punishment it lacked real sanctions and bona fide implementation. Certainty the wrong fact, certitude of sanction must have been automatically and quickly decided, because time factor is a key one of the success of coercion, so are neutrality of states, solidarity. . . . States disjoined practices, questionable interpretation of past precedents, graduation of sanctions, the a priori exclusion of undisputed legal sanctions, like. . .

Abstract FR:

Le régime d'apartheid fut l'objet d'une quête ininterrompue de sanctions pendant cinquante ans. Deux interrogations essentielles: d'une part, la licéité contestée des sanctions et, d'autre part, l'efficacité de ces sanctions. 1ʿ) la licéité contestée des sanctions contre le régime d'apartheid. Contraire à la Charte des Nations Unies, à la Déclaration Universelle des Droits de l'homme et à de nombreux autres instruments juridiques, l'apartheid est en outre caractérisé comme un crime contre l'humanité, un génocide politique, un esclavage moderne, une forme particulière de terrorisme d'état, et violant gravement de manière systématique et grossière, les droits de l'homme. . . L'occupation illégale de la Namibie, le refus d'appliquer les sanctions des Nations Unies contre la Rhodésie, auraient aussi pu justifier une politique de coercition. La contestation de la licéité des sanctions s'appuyait sur les articles 2&7, 27&3, 39. . . L'universalisme, la technicité des institutions spécialisées, financières en particulier, et les violations manifestes de sanctions. Les requérants manquaient des moyens de leur politique. Les causes exogènes de la non décision interpellent l'efficacité des sanctions internationales. 2ʿ) de l'efficacité des sanctions internationales. La résistance de l'etat-cible est fournie par l'Italie, en 1936, leçon retenue par la RSA, forte de surcroît de sa position géostratégique, de son insertion dans le conflit idéologique est-ouest. . . Seul un embargo sur les armes, trop peu et décrété trop tard, fut obligatoire. . . Inefficaces les sanctions internationales? Certaines conditions requises pour l'efficacité des sanctions ne sont pas retenues; d'autres, telle la neutralité, cadrent mal avec la sécurité collective. . .