Contribution a l'etude cytogenetique des proliferations plasmocytaires malignes
Institution:
Paris, EPHEDisciplines:
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Abstract EN:
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Abstract FR:
Ce travail a d'abord consiste a developper une methode miniaturisee d'obtention de metaphases. Ensuite, nous l'avons applique a l'analyse cytogenetique de patients atteints de mm, afin de tester comparativement plusieurs stimulations de la croissance des plasmocytes malins in vitro. Aucune des combinaisons testees (il-6 + gm-csf ou il-6 + gm-csf + il-2 + il-4 + tnf) n'a permis l'augmentation de la proliferation plasmocytaire. Malgre cela, des anomalies cytogenetiques ont ete retrouve dans 76% des cas. Ce pourcentage beaucoup plus eleve que ceux de la litterature, s'explique probablement par la multiplication des conditions de cultures et le nombre important de mitoses etudiees par patient. Notre etude suggere que c'est apres 3 jours de culture sans cytokine que l'on detecte le plus d'anomalies chromosomiques clonales dans le mm. Nous avons egalement realise l'etude cytogenetique de 13 patients au diagnostic atteints de leucemies a plasmocytes primitives et de pathologies apparentees. La majorite de ces patients (12/13 ; 92%) presentent des anomalies chromosomiques avec un caryotype complexe et un profil homogene hypo ou pseudodiploide detecte dans 11 cas (y compris les quatre ayant un taux de plasmocytes circulants inferieur a 2000/mm 3). Confrontee au faible indice mitotique caracteristique de la pathologie myelomateuse, l'utilisation des techniques d'hybridation in situ en fluorescence, appliquee a la detection des remaniements des genes des ig(14q32) a permis de determiner l'incidence reelle de ces anomalies (50-60%). Leur frequence, qui apparaissait relativement faible avec les techniques cytogenetiques conventionnelles, pourrait s'expliquer par la presence de translocations 14q32 cryptiques. De nouvelles regions chromosomiques participant a la translocation avec le locus igh et porteuses de genes potentiellement impliques dans la regulation de la proliferation plasmocytaire ont egalement ete mis en evidence. Des genes partenaires restent encore a decouvrir. Ceci permettrait d'ameliorer la comprehension des mecanismes impliques dans la pathogenese des proliferations plasmocytaires.