thesis

L'Église et l'Université de France : les facultés de théologie catholique des académies 1808-1885

Defense date:

Jan. 1, 1993

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Institution:

Paris 2

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The class of faculties of theology (catholic and protestant) was instituted by the decree on french university of march 17th, 1808. No trace remained of the corporate autonomy enjoyed by universities under the ancien regime, nor of the link with the papacy, previously assured by the chancellors. The only canonical function was the presentation of professors to the grand master by the archbishop of the principal town of the academic district. Six faculties were created. They were only rarely to confer degrees, but the courses of lectures they offered were attended by relatively large numbers, especially at the sorbonne. The progress of ultramontanism was however to make the bishops and clergy suspicious of such faculties, and their canonical recognition by the holy see seemed increasingly vital. In 1857-58 negociations between paris and rome led to the drafting of a bull granting faculties canonical status. Under the third republic, the government initiated further negociations, and attention returned to the conferring of degrees, now in the context of discussions surrounding the act on the freedom of higher education of july 25th, 1875. The faculties were suppressed in 1885.

Abstract FR:

Par le decret du 17 mars 1808 sur l'universite de france est institue un ordre des facultes de theologie (catholique et protestante). Il n'y a plus trace de l'autonomie corporative des universite d'ancien regime et le lien avec la papaute, assure jadis par le chancelier, disparait. Il n'est prevu comme mission canonique que la presentation des professeurs au grand-maitre par l'archeveque du chef-lieu de l'academie. Six facultes sont creees : paris, rouen, lyon, aix, bordeaux, toulouse. Elles ne confereront jamais que de tres rares grades, mais leurs cours seront suivis par d'assez nombreux auditeurs, surtout a la sorbonne. Les progres de l'ultramontanisme rendront eveques et clerge de plus en plus defiants a leur egard. La reconnaissance canonique de ces facultes par le saint-siege apparait de plus en plus comme necessaire. Au controle strict sur l'universite succede avec la deuxieme republique une periode ligerale, puis le gallicanisme administratif reprend ses droits sous le second empire. En 1857-1858 une negociation entre paris et rome aboutit a un projet de bulle qui accorde l'institution canonique. Sous la troisieme republique le gouvernement reprend les pourparlers alors que l'attention est ramenee sur la collation des grades par les discussions sur la loi du 12 juillet 1875 sur la liberte de l'enseignement superieur.