Abstract FR:

La resonance magnetique nucleaire quantitative se propose de determiner l'aire des signaux. Cette quantite est proportionnelle a la concentration des noyaux resonnants. Des experiences de rmn a 2 dimensions fournissent des volumes de pics qui dependent des distances internucleaires (noesy) ou des constantes cinetiques d'echange chimique (exsy). Les donnees experimentales (spectres 1d ou surfaces 2d) sont entachees d'erreurs systematiques (qui affectent la justesse de la mesure) et d'erreurs aleatoires ou bruits (qui diminuent la precision). Dans ce travail, nous avons examine la precision des mesures d'aire ou de volume. Nous calculons de deux manieres la variance de l'integrale, soit a partir de la fonction d'autocorrelation du bruit en frequence, soit a partir de la densite spectrale du bruit temporel. La precision de l'integrale decroit avec la largeur d'integration et depend peu des filtres ou des fonctions d'apodisation. Nous donnons des courbes permettant de prevoir le rapport signal/bruit necessaire pour obtenir une precision donnee. Les resultats trouves en rmn 1d peuvent etre facilement generalises en rmn 2d. Nous montrons que l'ecart-type sur le volume se decompose en un produit de facteurs relatifs chacun a une dimension de frequence. Le filtrage n'apporte qu'une amelioration modeste de la precision, au detriment de la resolution. L'integration numerique du signal apparait comme une methode precise de determination des aires, tres comparable au lissage par moindres carres, aux methodes de prediction lineaire ou d'entropie maximum