thesis

Partenariats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (1978-2008) : étude comparée entre la France et la Corée du Sud

Defense date:

Jan. 1, 2014

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Institution:

Paris 8

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Security is a fundamental right and a precondition for the exercise of individual and collective freedom. However, the traditional institutional response against the rise of the phenomenon of crimes is ineffective or biased. Moreover, the feeling of insecurity related to everyday incivility is not only due to a reaction to the legally defined crime and the collapse of the public response, but it is also linked to deeper and diffuse dimensions, which refers to perceptions of the social world in which applications are more difficult to meet. In France, the new security concept was developed from the late 1970s. It is closely related to both the « governance », a fortiori the « new governance » and « community policing ». This trend is evident not only in France, but also around the world, including in Korea at the end of the twentieth century. Each of these countries has attempted to find a new solution to the problems of everyday security, ranging from the traditional method to the new approach. On the one hand, they tried not only to graft the idea of « community policing » in the mold of the system of state police, but also to create or revitalize the municipal police. On the other hand, diversified actors of security, from public sector to the private sector and the individual, began to actively participate in the management of local security with the emergence of the paradigm of co-responsibility towards the local security, and these two countries has tried to encourage this collaboration and effectively articulate the movement.

Abstract FR:

La réponse institutionnelle traditionnelle face à la montée en puissance du phénomène de la délinquance est inefficace, voire biaisée. Qui plus est, le sentiment d’insécurité lié aux incivilités au quotidien n’est pas uniquement dû à une réaction à la délinquance définie juridiquement et à l’effondrement de la réponse publique, mais il est également lié à des dimensions plus profondes et diffuses, qui renvoient à des perceptions du monde social dont les demandes sont plus difficiles à satisfaire. En France, le nouveau concept de sécurité s’est développé à partir de la fin des années 1970. Il est étroitement lié à la fois à la « gouvernance » et à fortiori à la « nouvelle gouvernance », mais aussi au « community policing » mis en œuvre dans la police. Cette tendance s’est manifestée non seulement en France, mais aussi dans le monde entier, y compris en Corée à la fin du XX° siècle. D’un côté, ils ont tenté non seulement de greffer l’idée de « community policing » dans le moule du régime de la police d’État, mais aussi de créer ou revitaliser la police municipale. D’un autre côté, des acteurs de sécurité diversifiés, du secteur public jusqu’au secteur privé et au particulier, ont commencé à participer activement à la gestion de la sécurité locale avec l’apparition du paradigme de la co-responsabilité vis-à-vis de la sécurité locale, et chacun de ces deux pays a tenté d'encourager cette collaboration et d'articuler efficacement ce mouvement.