thesis

Le financement externe du budget de l'État africain : l'exemple du Cameroun

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Abstract EN:

The external sources of financing have become a need and a rule to feed the budgets of the African countries since their independence. This need has even increased in the last years due to the constant augmentation in the public expenses, the decrease in the states’ income, and the weak savings of most African countries. The crisis of indebtedness, on the background of an economy which is still based on raw products rent, has weakened the already fragile State’ finance. The constant State’s finance crisis inhibits the access to the external and private financing (bond, exchange markets, etc. ). The main source of financing continues to be the public one, and it is still the one preferred by different providers that basically aim the aid for specific projects. The implementation of this type of aid is very complex for the international providers, and the African countries themselves don’t apply a due diligence in their managing. That is why these countries have been forced to change the mechanisms and the way they manage their external financing. A new type of aid is now being considered, and hopefully that will allow much better yields in the financial field.

Abstract FR:

La nécessité pour l'État africain de recourir aux ressources externes pour financer son budget s'est imposée depuis son accession à l'indépendance. Elle s’est même accrue dans les dernières décennies du fait de l’augmentation inexorable des dépenses publiques, de l’insuffisance des recettes publiques et de la faiblesse de l’épargne interne. La crise de la dette, vécue dans le cadre d’une économie qui continue de s’appuyer sur les produits de rente, a encore fragilisé les finances de l'État. Celles-ci vivent en crise permanente, laquelle ferme l'accès au financement externe privé (marchés financiers). Le seul choix de financement qui reste est donc public, auprès des pourvoyeurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, qui ont longtemps privilégié "l'aide projet". Celle-ci requiert, en général, pour chacun des pourvoyeurs de fonds, la mise en place d'un dispositif de coopération complexe comprenant des procédures et des mécanismes particuliers. Cela aboutit à une architecture de l'aide internationale éclatée et fort compliquée pour les États africains qui paradoxalement, ne favorise pas leur bonne gestion budgétaire. Cette situation ne pouvant perdurer, l'État bénéficiaire, et dans une moindre mesure, ses différents partenaires ont été contraints de procéder à des réformes profondes des mécanismes et des procédures de financements externe, en s'orientant vers des aides plus générales accompagnées de réformes destinées à obtenir de meilleures performances.