Modifications fonctionnelles de la cellule b pancreatique chez le rat hyperglycemique
Institution:
Paris 7Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
Il est actuellement etabli que l'hyperglycemie des sujets atteints du diabete non-insulinodependant est en grande partie liee a une alteration de la secretion d'insuline qui correspond a une diminution de la reactivite des cellules b productrices d'insuline au glucose. Le but de cette these est d'etudier les relations entre l'hyperglycemie prolongee et la fonction insulinosecretoire. Chez le rat non diabetique, l'hyperglycemie provoque un etat d'hypersensibilite pancreatique au glucose sans que la reponse secretoire maximale soit modifiee. L'etude de l'effet de certains facteurs nerveux sur la secretion d'insuline montre que cette augmentation de la sensibilite pancreatique est liee, d'une part, a une diminution de l'activite sympathique inhibitrice et une augmentation de l'activite stimulante et d'autre part, a une elevation de la reponse insulinique a l'acetylcholine. Chez les rats presentant au prealable des degres varies d'intolerance au glucose, l'hyperglycemie induit des effets differents suivant la severite de l'atteinte pancreatique. Chez les rats legerement intolerants au glucose, l'hyperglycemie entraine une augmentation marquee de la secretion d'insuline. Chez les rats tres intolerants au glucose et diabetiques dont la masse des cellules b est fortement diminuee, cet effet potentialisateur sur la secretion d'insuline est respectivement tres faible ou totalement aboli. Chez les rats legerement intolerants, l'amplification de la reponse insulinique va de pair avec une augmentation importante du metabolisme des phosphoinositides. Au contraire, chez les rats diabetiques, l'hyperglycemie est sans influence sur ce metabolisme. En conclusion, la potentialisation par le glucose de la secretion d'insuline est un element important de la capacite fonctionnelle de la cellule b pancreatique et son alteration pourrait etre un des phenomenes initiaux qui conduirait de la simple intolerance au glucose au diabete non-insulinodependant