thesis

Les politiques de réforme administrative dans le cadre de l'ajustement structurel en Afrique : l'exemple au Congo : 1986-1998

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Since 1986, because of the maladjustment of the public (civil) service law and the choice of a centralised system of administration, the congolese administration became inefficient and absorbed all state ressources to the detriment of public investment. On account of the deterioration of the exchange terms, the administration became a source of debts for the nation, blocking the economic , political and social development of the country. In order to increase development, the I. M. F. And the World Bank proposed a series of policies centred on the reduction of manpower and the cost of administration and its structural and qualitative improvement. But the success of this reform was conditioned by the success of annex and allied politicies. This explains why, the evolution of the principles governing the management of public(civil)service was insufficient. Furthermore, and because of the difficulties in application of some politicies and the incoherence of others, the general impact of these politicies brought no concrete results. Indeed,these various and interdependent politicies were difficult to apply. In same cases, their application made difficult the application of others. For example, the objective of stabilizing public money through the reduction in the numbers of civil servants was annihilated by the blaze of military manpower and expenses. Finally, the difficulties of democratic transition increased the weaknesses which a true transition would have solved.

Abstract FR:

En 1986, en raison de l'inadaptation du droit de la fonction publique hérité de l'Occident, de l'essor d'un droit parallèle de gestion des agents, emplois et carrières, et de son caractère hautement centralisé, l'administration congolaise devenue pléthorique et moins efficiente absorbait toutes les recettes de l'Etat au détriment de l'investissement. Du fait de la détérioration progressive des termes de l'échange, elle devenait une source d'endettement bloquant l'Etat dans les autres initiatives et dans son aptitude à réagir aux transformations économiques, sociales et politiques. Pour y remédier, la banque mondiale et le F. M. I. Proposaient une panoplie de politiques centrée sur la réduction de ses coûts et son amélioration quantitative et qualitative alliant rendement et efficacité dont le succès dépendait des politiques annexes et connexes. Cependant, bien qu'ayant permis une évolution limitée du droit de la fonction publique, l'impact de ces politiques, du fait des difficultés d'application de certaines et l'incohérence des autres, s'est révélé nul. Enfin, les difficultés de la transition démocratique et l'acculturation démocratique, ont amplifié les maux qu'une vraie transition avait pour vocation d'enrayer.