thesis

Controle dopaminergique du noyau sybthalamique chez le rat normal et chez le rat modele de la maladie de parkinson (rats 6-ohda)

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Paris 11

Disciplines:

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Abstract FR:

Un modele d'organisation anatomo-fonctionnelle des ganglions de la base a ete propose par albin et coll. (1989). Selon ce modele, l'expression de l'hypokinesie serait la consequence d'une hyperactivite du noyau subthalamique (nst). Cette derniere resulterait d'un processus de desinhibition mettant en jeu successivement deux voies inhibitrices, la voie striato-pallidale et la voie pallido-subthalamique. Au cours d'une premiere partie de ce travail, nous avons cherche a determiner l'origine de cette hyperactivite. En effectuant des lesions soit de la substance noire pars compacta (rats 6-ohda) soit du globus pallidus soit des deux structures, nous avons pu montrer que l'hyperactivite des neurones subthalamiques provoquee par une lesion de la voie dopaminergique nigrostriatale n'est pas reproduite par une lesion pallidale. Nous avons confirme dans une deuxieme partie, l'existence d'une projection dopaminergique importante vers le nst du rat. L'importance fonctionnelle de cette projection a ete etudiee chez des rats normaux et des rats 6-ohda. Nous avons montre que chez le rat normal la stimulation des recepteurs dopaminergiques d1 et/ou d2 presents dans le nst exercerait un controle inhibiteur sur cette structure. Chez les rats 6-ohda, l'activation des recepteurs d2 produit plutot un renforcement de de cette activite. L'hyperactivite des neurones subthalamiques ne peut etre uniquement la consequence de la depletion dopaminergique. Par ailleurs, chez le rat normal et le rat 6-ohda l'injection systemique d'agonistes dopaminergiques entraine une depression de l'activite des neurones subthalamiques, suggerant ainsi que la dopamine assurerait un controle inhibiteur sur l'activite subthalamique a l'etat normal mais aussi a l'etat parkinsonien. Enfin, chez des rats 6-ohda, l'injection systemique de riluzole entraine une diminution (58,7%) de l'activite des neurones subthalamiques qui atteint une valeur proche de la normale.