Effetv des glucocorticoides et des lazaroides sur la differenciation de cellules musculaires squelettiques d'un modele animal de la dystrophie musculaire de duchenne
Institution:
Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
La dystrophie musculaire de duchenne (dmd) est une maladie genetique liee au sexe, occasionnant un deficit musculaire. L'atteinte primitive de cette myopathie reside dans la lesion d'un gene codant une proteine qui a ete appelee dystrophine, et dont l'absence entraine une instabilite de la fibre musculaire. Les seules molecules ayant montre une action therapeutique certaine dans cette maladie sont les glucocorticoides, tel l'alphamethylprednisolone (pdn). Une premiere partie de notre travail montre que la pdn (a) augmente la myogenese en cultures de cellules musculaires squelettiques (cms) de souris mdx, modele animal de la dmd , (b) accroit l'expression dans ces memes cultures de l'utrophine, proteine analogue a la dystrophine, qui pourrait, au moins partiellement, la remplacer et (c) diminue l'influx de calcium, augmente de facon pathologique dans les cms deficientes en dystrophine, dans les cms normales. Les nombreux effets secondaires qu'ils provoquent representent l'inconvenient majeur d'un traitement par glucocorticoides. La recherche d'autres molecules, aussi efficaces mais moins nocives, a donc motive la deuxieme partie de nos travaux. Les lazaroides, nouvelles drogues anti-oxydantes, initialement derivees des glucocorticoides, se sont averes capables, au meme titre que la pdn, d'augmenter la myogenese de cultures primaires de cms de souris mdx et de la lignee de cms c2. Ces molecules, presentant moins d'effets secondaires que les glucocorticoides, pourraient ainsi se reveler utiles dans le traitement de maladies musculaires telle la dmd. Des etudes in vivo seront cependant necessaires avant de pouvoir conclure a leur efficacite dans le cadre de cette myopathie