Les stratégies de lutte contre la pauvreté en Afrique subsaharienne : de l’échec des politiques néolibérales aux alternatives potentielles
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Abstract EN:
Many strategic approach and solution was proposed in order to eradicate the poverty in Africa but no one produced the attended effect on African people life. My contribution participates to the recurring debate and wants to be decisive. Its goal highlights the thesis that it is the neoliberal philosophy which is in cause. In fact, by orienting African economy toward production models in order to reduce national debts, this politics forms the bases of mass poverty in sub-Saharan Africa. In spite of the fact that IFI impose to States drastic conditions, a set of political, social and economical conditionality, the democracy and prosperity were not installed except for leader classes. In this work, we first make a global analysis to show the different failures of development politics in Africa. Due to the fact that our analyzed solutions are not in the continuity of current approach, the second step consists in thinking on alternatives. Our solutions are new and considers new actors (population, civil society), thus we do not use the word reforms. The attempt to highlight IFI neoliberal politics unproductive roll to fight against poverty in sub-Saharan Africa justifies the two-part plan that gives an important part to alternative strategies. Those strategies laud the end of “all is business”, the come-back of State and Politics to regulate economy and to prevent its derives, and also to take into consideration human being as an actor and solidarity between generation and people
Abstract FR:
Le choix d’étudier les stratégies de lutte contre la pauvreté en Afrique subsaharienne vient d’un constat sur le paradoxe entre la richesse minière de beaucoup de pays africains et la pauvreté exponentielle qui frappe les populations. C’est à partir de là que j’ai voulu participer au débat récurrent sur la recherche de solution en apportant ma contribution en vu d’éradiquer la pauvreté du Continent. Cette participation, je la veux décisive, car depuis plusieurs années des myriades de solutions ont été proposées sans effet sur la vie des africains. Le but final étant de mettre en exergue la thèse selon laquelle, au-delà des spécificités et aspérités de tel ou tel pays en particulier, c’est bien la philosophie néolibérale, qui en orientant les économies africaines vers des modèles de productions favorisant le paiement de leur dette et leur arrimage à la mondialisation, a posé les germes de la pauvreté de masse en Afrique subsaharienne. Pourtant, les IFI ont imposé aux Etats des conditions drastiques, un chapelet de conditionnalités politiques, économiques et sociales, qui au final, n’ont ni installé la Démocratie, ni propagé la prospérité, si ce n’est celle des classes dirigeantes. La démarche dans ce travail a consisté d’abord à faire une analyse globale dans une première partie pour montrer les échecs des différentes politiques de développement pour sortir l’Afrique de la pauvreté. C’est pourquoi, il s’est agit ensuite dans la deuxième partie de réfléchir sur les alternatives. Pourquoi alternative ? Parce que, les solutions que nous analysons ne se trouvent pas dans la continuité de celles d’avant. Elles sont nouvelles avec de nouveaux acteurs (populations, société civile) ce qui justifie qu’on n’a pas employé l’expression réforme. La tentative de mettre à nu le rôle improductif des politiques néolibérales de lutte contre la pauvreté des IFI en Afrique subsaharienne, a justifié le plan à deux parties choisi, en ce qu’il permet de mettre à jour l’existence de politiques alternatives qui prônent la fin du « tout marché », le retour du Politique et de l’Etat pour réguler l’Economie et prévenir ses dérives, mais aussi la prise en compte de l’individu comme acteur, et la solidarité entre les générations et les peuples.