thesis

Evolution de la prise alimentaire et de la composition corporelle chez de jeunes rameurs : influences de la leptine, du volume d'entraînement et de la recherche de performance au cours d'une saison sportive

Defense date:

Jan. 1, 2003

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Institution:

Paris 5

Disciplines:

Abstract EN:

9-months training effects on leptin response to acute exercise and on diet were observed in young rowers. No training effect was observed on basal leptin levels and we could not support the hypothesis that leptin levels changes were induced by weight or fat loss. However we have observed a modification of the leptin response to the 90 minutes exercise at the end of the training period. The return to pre-exercise leptin levels occurred faster after training (<24h versus >24h). The training effects on insulin and catecholamines responses to acute exercise could be implicated ont he leptin response after exercise changes. Moreover leptin levels are correlated to energy balance. Our results shows that the leptin recovery delay has been improved by training and principally by energy intake. The diet oservation shows an energy imbalance induced bytraining volume increase. When trainig volume is stabilized, intake and expenditure are balanced. Carbohydrates seemed played a significant role in diet changes over the training season. Our studies show that trainig effects improve the energy balance equilibration, leptin could be implicated in this impovement. Even if influence of leptin on nutrient consumption is discussed, it seems that "satiety hormone" could drive to nutrients improving energetic homeostasis and weight or substrates stability.

Abstract FR:

Les effets d'une période de neuf mois d'entraînement sur la réponse de la leptine à un exercice aigu et sur la prise alimentaire ont été observé chez de jeunes rameurs. Aucun effet de l'entraînement sur les concentrations basales de leptine n'a été observé ce qui ne permet pas de confirmer ou d'infirmer le fait que les baisses de leptine sont dues à une perte de poids ou de masse grasse comme cela a été proposé par d'autres auteurs. Cependant nous avons observé une modification de la réponse de la leptine à un exercice de 90 minutes à 70-75 % VO2 max en fin de période d'entraînement. Le retour aux valeurs pré-exercice se fait plus rapidement (<24h contre >24h) après les neuf mois d'entraînement. Les effets de l'entraînement sur la production ou la sensibilité des récepteurs à insuline et sur la réponse des catécholamines à l'exercice aigu semblent liés à cette modification de la réponse de la leptine. De plus, les concentrations plasmatiques de leptine sont en relation à la balance énergétique, cette dernière, négative jusqu’à mi-saison se rééquilibre par la suite. Ainsi, l’action de la leptine dans la régulation de l’homéostasie énergétique est confirmée et semble améliorée par l’entrainement. L’observation de la prise alimentaire des sujets nous a permis de constater un déséquilibre de la balance énergétique dans les périodes d’augmentation du volume d’entraînement. Lorsque le volume d’entraînement est stabilisé le déséquilibre entre apports et dépenses énergétiques diminue. Les glucides semblent tenir un rôle principal dans l’augmentation des apports énergétiques des sujets au cours de la saison d’entraînement. Nos deux études observent que l’adaptation aux charges d’entraînement permet une meilleure équilibration de la balance énergétique, la leptine semble impliquée dans cette amélioration. Bien que l’influence de la leptine sur le choix des aliments soit encore insuffisamment connue, cette hormone « de satiété » pourrait orienter les sujets vers une alimentation favorisant un retour plus rapide à l’homéostasie énergétique et une stabilisation du poids de corps et des réserves énergétiques.