La répartition des compétences en matière de conclusion des accords internationaux sous la Vème République
Institution:
Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This study tries to systematize the distribution of treaty-making power under the French Fifth Republic. The first part deals with the scope of legislative approval (article 53 of the constitution of 4 october 1958). When the focus is on the bill which authorizes the state to be bound by an international agreement, the distribution of international competences is the projection of the distribution of internal competences: the categories of treaties enumerated by the article 53 correspond, in the international field, to the scope of the different competences which are in the internal matter for the parliament, namely budgetary and legislative powers as well as the one relating to sovereignty. The second part deals with the executive authorities which are competent to bind the state (article 52). There, the distribution of power reflects the modern tendency of the international pratice towards informality and expedition: the repartition of international competences leads to become parallel with the repartition of internal competences and concerns, besides the foreign minister, the other statedepartments and the decentralized authorities.
Abstract FR:
Cette étude tente de systématiser la répartition des compétences en matière de conclusion des accords internationaux sous la Veme République. Lorsque le domaine de compétence du parlement est en cause, la répartition des compétences internationales est la projection de la répartition des compétences internes: les catégories de traités énumérées par l'article 53 protégent dans l'ordre international les diverses compétences - budgétaire, normative et en matière de souveraineté - qui sont reconnues au parlement dans l'ordre interne. Dès lors qu'il s'agit en revanche de l'expression du consentement à être lié, la répartition des compétences en matière de conclusion des accords internationaux est le reflet de l'assouplissement des formes exigé par le développement de la pratique internationale et intéresse, outre le ministre des affaires étrangères, les diverses administrations et les autorités décentralisées.