Recherche de biomarqueurs de l’endométriose par des approches de protéomique et de génomique intégrative
Institution:
Université Paris-Saclay (ComUE)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Endometriosis is a common gynecological estrogen dependent disorder, affecting 10% of women in reproductive age. The disease is characterized by the presence of functional endometrial tissue outside of uterine cavity. Although asymptomatic forms of endometriosis, this disease results in chronic pelvic pain and infertility. This strongly and negatively impacts the quality of life of women with endometriosis.To date, the diagnosis of endometriosis takes many years because of the lack of non-invasive diagnostic tools. The identification of biomarkers seems to be a priority in the field of endometriosis research.Interestingly, “Omics” technologies demonstrated their relevance for the search, identification and characterization of potential disease biomarkers with significant achievements in many areas of human health.The present project aims at discovering potential biomarkers of endometriosis using a panel of approaches, among which proteomics and integrative genomics.Four axes of research have been followed for this project: i) development of a biological test to identify high risk population for women undergoing IVF procedure; ii) multiple meta-analyses to identify potential genetic markers associated with endometriosis risk; and finally identify potential biomarkers of endometriosis using iii) integrative genomics for a retrospective transcriptomics-based study and iv) differential proteomics of eutopic endometrium.These combined approaches, based on strong interdisciplinarity, allowed us to improve our knowledge of endometriosis and to identify potential biomarkers especially polymorphisms predisposing to endometriosis and a molecular signature of the disease at protein level.Upon confirmation, our results could lead to the development of a non-invasive and early diagnosis of this debilitating disease. In the future, our research should thus contribute to improve the care of patients.
Abstract FR:
L'endométriose est une pathologie gynécologique oestrogèno-dépendante et inflammatoire caractérisée par le développement d’endomètre fonctionnel hors de la cavité utérine. Cette maladie est fréquente puisqu’il est estimé que 10% des femmes en activité génitale en seraient atteintes.Bien qu’il existe des formes asymptomatiques de l’endométriose, cette pathologie peut également entrainer des symptômes douloureux ainsi qu’une infertilité ; impactant fortement la qualité de vie des femmes atteintes d’endométriose.À ce jour, l’absence de test de dépistage non invasif fiable explique en partie que plusieurs années sont nécessaires pour diagnostiquer une endométriose. L’identification de potentiels biomarqueurs de l’endométriose représente donc un enjeu majeur pour améliorer la prise en charge.L’objectif de cette thèse est d’identifier de potentiels biomarqueurs de l’endométriose en utilisant différentes approches, parmi lesquelles la protéomique et la génomique intégrative. Les technologies « Omiques » ayant démontré leur pertinence pour la recherche et la caractérisation de marqueurs biologiques en santé humaine.Ainsi, quatre axes de recherche distincts ont été menés au cours de ce projet. Le premier correspond à une étude preuve de concept pour un test biologique afin d’identifier les femmes à risques parmi les patientes en protocole de fécondation in vitro (FIV). Le second, basé sur des méta-analyses, a permis l’identification de marqueurs génétiques (polymorphismes) prédisposant potentiellement à l’endométriose. Pour les deux derniers, nous avons essayé d’identifier des biomarqueurs de l’endométriose au niveau de l’endomètre eutopique par intégration rétrospective de données transcriptomiques et par une approche de protéomique différentielle.Ce travail collaboratif interdisciplinaire, nous a permis d’identifier des signatures moléculaires de l’endométriose aux niveaux génétique et protéique.Bien que nécessitant des analyses complémentaires, nos résultats sont prometteurs et pourraient à l’avenir permettre d’améliorer la prise en charge des patientes.