Étude des rôles physiologiques du récepteur nucléaire "Peroxisome Proliferator-Activated Receptor ß " dans le muscle squelettique : protéine relais de l'activité physique
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Obésité et diabète se développent dans de nombreux pays, en raison d'une alimentation enrichie en graisses et d'un manque d'exercice physique. Les lipides, présents en trop grande quantité dans l'organisme ne sont plus suffisamment métabolisés. Afin d'améliorer leur catabolisme musculaire, l'attention a été portée sur une famille de récepteurs nucléaires, les PPARs, et notamment sur l'isoforme beta, très exprimé dans les tissus à fort métabolisme lipidique (cœur et muscle squelettique). Il contrôle l'expression de gènes impliqués dans le catabolisme des acides gras in vitro. La construction d'un modèle transgénique murin de surexpression musculaire de PPARbeta, ainsi que l'utilisation d'un agoniste spécifique ont permis de révéler ses effets sur la physiologie musculaire. La surexpression de PPARbeta induit un remodelage musculaire caractérisé par une forte hyperplasie des fibres oxydatives et une angiogénèse massive. Son activation pharmacologique conduit au même phénotype, avec des effets nettement plus rapides. Ce remodelage est similaire à celui induit par l'exercice d'endurance. Parmi les nombreuses voies de signalisation impliquées, celles du VEGF, de la p38 kinase et de la calcineurine semblent directement contrôlées par PPARbeta. De plus, la surexpression ou l'activation de PPARbeta protègent contre le développement d'une obésité induite par une alimentation hypercalorique. Le flux lipidique sanguin est redirigé vers le muscle, menant à une réduction de la taille des adipocytes. PPARbeta régule donc les capacités oxydatives et le développement du muscle, et constitue une cible pharmacologique pour lutter contre l'obésité et les dégénérescences musculaires.