thesis

Vaccination ADN contre la chlamydiose abortive ovine : évaluation de la protection des vaccins ADN MOMP, DnaK et GroEL dans un modèle murin d'infection

Defense date:

Jan. 1, 2002

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Institution:

Tours

Disciplines:

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Abstract FR:

Chlamydophila abortus est une bactérie intracellulaire obligatoire qui infecte principalement les brebis mais peut-être également transmise à l'homme. Elle est responsable d'avortements tardifs sans signe avant-coureur ou de la mise bas de petits chétifs, difficiles à élever. Les avortements ovins occasionnent des pertes économiques importantes dans les élevages. Dans une stratégie de vaccination ADN, les séquences codant pour des protéines immunogènes de C. Abortus ont été clonées dans le vecteur d'expression eucaryote pcDNA3. 1. L'effet protecteur des vaccins ADN contenant les séquences codant pour la protéine majeure de la membrane externe (MOMP) et les protéines de choc thermique, DnaK et GroEL ont été évalués dans un modèle murin de gestation. Les injections intramusculaires des ADN vaccinaux ont protégé partiellement les souris des avortements induits par l'infection. La charge bactérienne des rates des souris gestantes ou non, et des placentas n'a pas été réduite par la vaccination ADN. Toutefois, nous avons observé une protection fœtale probablement due à l'effet barrière du placenta. La réponse humorale générée par la vaccination ADN s'est avérée spécifique mais faible. Elle implique des anticorps, d'isotype majoritaire IgG2a, mais qui n'ont pas de pouvoir neutralisant in vitro sur l'infectivité de C. Abortus. Afin d'optimiser la réponse immunitaire induite par la vaccination ADN avec le gène codant pour la protéine DnaK, un rappel protéique a été réalisé avec la protéine DnaK exprimée chez E. Coli. Bien que cette stratégie ait considérablement augmentée la réponse humorale, aucune modification de la protection induite par le vaccin ADN seul n'a été obtenue. Il semblerait donc que, dans ce cas, l'antigène ait un faible pouvoir protecteur. Compte tenu que les antigènes immunogènes connus pour être protecteurs dans d'autres modèles n'ont donné que des résultats modérés en vaccination ADN contre C. Abortus, nos prochains travaux consisteraient à identifier de nouveaux antigènes protecteurs en vaccination ADN. Dans ce but, nous pourrions utiliser une nouvelle stratégie prometteuse, consistant au criblage d'une banque génomique d'ADN bactérien, en fonction de son pouvoir protecteur in vivo, après immunisation génique.