Mécanismes neurophysiologiques de la dyspnée : apport de l’étude de l’analgésie endogène en réponse à une stimulation respiratoire
Institution:
Paris 6Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
Un stimulus nociceptif appliqué en un point de l'organisme est susceptible d'atténuer la perception d'un autre stimulus du même type. Cette forme d'analgésie endogène, souvent appelée "contre-irritation est activée par la stimulation de fibres C et A∂. Partant du constat qu'il existe de nombreuses analogies entre dyspnée et douleur, les travaux présentés dans cette thèse visent à améliorer l'état des connaissances concernant les afférences périphériques en cause dans les sensations dyspnéiques, au travers de la mise en évidence d'un éventuel phénomène de contre-irritation en réponse à divers types de stimulations respiratoires. L’application d’une charge mécanique inspiratoire, suscitant une dyspnée qualifiée "d'effort respiratoire excessif", est associée à une analgésie endogène et peut ainsi être considérée comme un stimulus nociceptif, à l’inverse d’une dyspnée induite par une charge métabolique qui ne provoque pas d’analgésie endogène. La démonstration d’un tel phénomène analgésique en réponse à la stimulation pharmacologique directe des fibres C bronchopulmonaires témoigne de l’implication de ce type de fibres dans la contre-irritation