thesis

Vectorisation de gènes à l'aide de pseudoparticules virales de papillomavirus et de polyomavirus : application à la détection des anticorps neutralisants

Defense date:

Jan. 1, 2002

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Institution:

Tours

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

La réalisation de virus artificiels basés sur l'utilisation de pseudocapsides virales (VLP) est une approche récemment développée pour le transfert de gène. En se basant sur les pseudocapsides des papillomavirus de type 16 et 31, nous avons développé un système de transfert de gène par interaction directe entre l'ADN et les VLP. Ce système a été étendu aux VLP d'HPV18, 33, 39, 45, 58, 68 et de polyomavirus BK et JC. Les résultats obtenus montrent que les VLP ne se fixent qu'à une seule molécule d'ADN et qu'elles se fixent aux extrémités des ADN linéaires. De plus l'interaction directe offre la possibilité de transférer des ADN d'une taille largement supérieure à la taille du génome viral. Dans ces conditions une augmentation du transfert de gène, de plus de 100 fois a été obtenue par rapport au résultats observés avec la technique de dissociation-réassociation. A l'aide de peptides de synthèse, nous avons pu montrer que les séquences chargées positivement, présentes dans la partie C-Terminale de la protéine L1 et dans la partie N- et C-Terminale de la protéi͏̈ne L2 d'HPV 16, lient l'ADN et se lient également aux héparanes sulfates cellulaires. La L1 des autres HPV contiennent 1 à 2 séquences fixant l'ADN. Le transfert de gènes à l'aide de ces peptides utilise les héparanes sulfates pour se fixer à la surface de la cellule. Une étape complémentaire de notre thèse a porté sur l'étude du trafic cellulaire des papillomavirus. Les résultats indiquent que le papillomavirus de type 31 est internalisé par la voie des caveolae, alors que les types 16 et 58 sont internalisés par un système clathrine-dépendant. Le développement de ces vecteurs et la production de nombreuses pseudocapsides virales nous ont conduit à participer à plusieurs applications portant sur la séro-épidémiologie des infections par papillomavirus génitaux oncogènes et sur la détermination des anticorps neutralisants chez des sujets vaccinés. Dans ce domaine, nous avons montré l'existence d'anticorps cross-neutralisant chez des sujets vaccinés.